Les conflits liés à la délimitation de la frontière maritime entre la Somalie et le Kenya seront désormais réglés devant les juges de la Cour pénale internationale (CPI) de la Haye. Ces deux pays se retrouvent ce lundi 15 mars devant cette Cour afin de défendre leur limite. Le procès durera 10 jours.
[penci_related_posts dis_pview= »no » dis_pdate= »yes » title= »Sélection Sunvi Média » background= » » border= » » thumbright= »no » number= »4″ style= »grid » align= »none » withids= » » displayby= »cat » orderby= »rand »]
Entre la Somalie et le Kenya, il y a 100 000 km² de territoire maritime et au moins trois blocs sous-marins qui renferment du pétrole et du gaz avec des eaux bien poissonneuses. Face donc à cette richesse maritime, la Somalie revendique une frontière avec le tracé de la frontière terrestre qui s’enfonce dans l’océan vers le Sud-est. Mais contrairement à la Somalie, le Kenya soutient que sa frontière se situe à la latitude horizontale d’ouest en est.
Le conflit a plus trait donc à un enjeu économique majeur que les deux pays n’entendent pas abandonner. Après donc des années de conflit et de bataille judiciaire, la Somalie a introduit une instance contre le Kenya sur un différend relatif à la délimitation maritime dans l’océan indien.
A (re) lire : Kenya-Somalie : Les attaques ont refroidi les relations diplomatiques
Au cours donc des dix prochains jours, la Cour pénale internationale entendra les différents protagonistes pour enfin se prononcer sur cette bataille qui aurait déjà trop duré selon des opérateurs économiques somaliens.
