Moussa Souley, directeur général de la Cominak, la compagnie minière d’Akouta était face aux professionnels des médias ce weekend. Sans surprise, le directeur a annoncé la fermeture de la compagnie Cominak d’Akouta pour le 31 mars 2021 après plus de 40 ans d’exercice dans la zone.
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Ils sont 600 salariés qui se retrouveront désormais au chômage dès le 31 mars prochain. Eux, ce sont les travailleurs de la compagnie Cominak d’Akouta, une compagnie minière du Niger. Pour le premier responsable, la compagnie devrait fermer ses portes puisqu’elle a fini d’épuiser ses ressources.
Et pour le plan social, les employés licenciés toucheront entre 20 à 60 millions de francs CFA. Un plan social que dénonce le syndicat de ces travailleurs. Et pour Niou Amadou, secrétaire général du Syndicat national des mines (Synamin) à la Cominak, la compagnie ferait mieux de mettre en place un plan de relance économique pour la région et surtout au profit des jeunes qui se retrouveront sans emploi.
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[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Nous avons une grande partie de nos travailleurs qui sont jeunes. Donc tant qu’il n’y a pas une relance économique du pays, cela veut dire que bon nombre de ces jeunes vont se retrouver au chômage. Je ne pense pas que qui que ce soit dira qu’il est content, quelle que soit l’enveloppe qu’on va lui accorder » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Nous avons une grande partie de nos travailleurs qui sont jeunes. Donc tant qu’il n’y a pas une relance économique du pays, cela veut dire que bon nombre de ces jeunes vont se retrouver au chômage. Je ne pense pas que qui que ce soit dira qu’il est content, quelle que soit l’enveloppe qu’on va lui accorder[/penci_blockquote]
Au moment où la compagnie est sur le point de fermer, les responsables n’ont prévu aucun dédommagement pour les populations alors qu’elle a contribué à la dégradation de l’environnement dans la région. Dans son intervention, Rahmar Ilatoufegh, de la coordination de la société civile d’Arlit a évoqué qu’il y a une vingtaine de millions de tonnes de résidus de traitement qui contiennent à peu près 80% de la radioactivité qui sont stockés à l’air libre.
