La saison n’est pas aussi favorable aux habitants burundais, surtout ceux qui habitent à l’ouest de Bujumbura. Alors que des régions étaient sans danger, la dernière montée des eaux du lac Tanganyika plonge ces populations dans l’eau.
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Des constructions sous l’eau. Des cours inondées et des biens complètement détruits sous le regard impuissant des habitants. Ces derniers ont été d’ailleurs obligés de rallier la ville de Uvira, à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
En plus des autres matériels de ces populations victimes, on signale aussi que les eaux ont emporté les cahiers, les fournitures scolaires des apprenants qui continuent toujours leurs cours. Une situation qui a obligé ces populations à appeler au secours les dirigeants du pays.
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Au moment donc où les politiciens réfléchissent sur une solution pour soulager les populations victimes, les spécialistes de l’environnement estiment qu’il faut délocaliser complètement les populations si tant est qu’on veut bien trouver une solution durable à ce phénomène à Gatumba, commune de Mutimbuzi, province de Bujumbura.
[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Bernard Sindayihebura est géographe et professeur d’Universités » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Il faut délocaliser cette population parce qu’il n’y a aucune solution. Ici derrière, le quartier qu’on appelle Kigwati qui se trouve à côté de la grande Rusizi est sous l’eau. Il y a les travaux qu’il faudra également envisager au niveau de la petite Rusizi des curages pour essayer d’acheminer une autre quantité excédentaire dans le lac. Il y a des zones où on doit interdire les constructions pour éviter ces pertes économiques énormes[/penci_blockquote]
Mais en attendant cette solution qui semble être définitive, les populations devront se chercher un abri, soit avec l’aide des gouvernants, soit grâce à l’hospitalité des autres habitants épargnés.
