
Ce lundi 1er février 2021, l’ancien président Jacob Zuma a réaffirmé qu’il ne se présenterait pas devant une commission qui enquête sur des soupçons de corruption sous sa présidence. Et ce malgré une injonction de la plus haute cour du pays, la Cour constitutionnelle.
[penci_related_posts dis_pview= »no » dis_pdate= »yes » title= »Sélection Sunvi Média » background= » » border= » » thumbright= »no » number= »4″ style= »grid » align= »none » withids= » » displayby= »recent_posts » orderby= »rand »]
En refusant de coopérer, l’ex président cherche à gagner du temps à tout prix pour éviter l’ouverture d’un éventuel procès. C’est un véritable défi lancé par Jacob Zuma à la justice de son pays. Depuis des mois, l’ancien Président refuse de témoigner devant une commission d’enquête sur la corruption sous sa présidence. Une attitude qui fait amplifier les recours à son encontre.
Vendredi dernier, la Cour constitutionnelle lui a finalement ordonné d’obtempérer. Ce à quoi Jacob Zuma a réitéré qu’il ne coopérerait pas. Il a accusé la commission d’être partiale, la Cour d’être politisée.
A (re) lire : Covid-19 : L’Afrique du Sud envisage vacciner 40 millions de personne avant fin 2021
Ni le gouvernement, ni son parti l’ANC n’a réagi. Mais selon des juristes, Jacob Zuma ne peut faire appel d’une décision de la plus haute Cour du pays. Et s’il n’obtempère pas, il peut être reconnu coupable d’outrage au tribunal et passible d’emprisonnement.
Sa prochaine convocation devant la commission est prévue le 15 février prochain. Son attitude de non comparution pourrait déclencher une crise politique et institutionnelle. Avec, à terme, son éventuelle arrestation.