
L’Algérie a amorcé un nouveau virage électoral à travers une réforme majeure dans ce sens. Le Président Abdelmadjid Tebboune a exposé devant le conseil des ministres son désir de démocratiser le régime électoral afin de conférer au peuple la volonté de choisir librement ses chefs à la tête des institutions représentatives.
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Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, élu en décembre 2019, s’est engagé, de nouveau, à apporter des réformes politiques au processus de développement du pays. Des réformes que des Algériens qualifient d’ores et déjà de salutaires. Après le vote référendaire du 1er novembre 2020 sur la Constitution du pays, celle-ci a été promulguée le 1er janvier 2021 avec de changements notables dans le vivre ensemble des Algériens.
Dans sa démarche de réformes, le Président Tebboune, au cours du conseil des ministres, a adopté le projet de loi portant loi organique relative au régime électoral en Algérie. Aussi, a-t-il adopté le projet de loi modifiant l’ordonnance 12-01 du 13 février 2021 portant détermination des circonscriptions électorales et le nombre de sièges à l’Assemblée nationale. Au nombre des réformes contenues dans les différentes lois, la prise en compte de l’équité dans le corps électoral, le découpage administratif, le relèvement du quota de la couche juvénile, la représentation de la femme, etc.
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Parmi les dispositions les plus importantes que prône le Président Abdelmadjid Tebboune, certains élus devront faire 5 ans par un vote au scrutin ouvert. Il s’agit des membres de l’Assemblée populaire municipale (le conseil municipal), de l’Assemblée populaire wilayale (le conseil des wilayas) et des membres de l’Assemblée populaire nationale (la première chambre du Parlement). Cette liste ouverte qu’envisage désormais le Président place le citoyen électeur à voter pour sa liste de candidats favoris fournie par les partis et indépendants. Une disposition qui remet en cause l’ancienne disposition du régime Bouteflikar qui était axée sur « la liste fermée ».