Bénin – Présidentielle 2021 : La mouvance sereine, l’opposition toujours exigeante

Le gouvernement Talon a convoqué le corps électoral pour le 11 avril  en vue de l’élection présidentielle 2021. Le camp présidentiel se montre serein et engagé, mais l’opposition joue la carte de doute et de probable boycott du scrutin.

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Le 11 avril prochain, les Béninois se rendront aux urnes, pour la 7ème fois sous l’ère du renouveau démocratique, afin d’élire le Président de la République. Un scrutin d’enjeu national et capital compte tenu des prérogatives que confère ce poste à l’élu. Dans les états-majors des formations politiques, l’heure est aux stratégies devant être déployées pour la campagne électorale.

Tous les acteurs impliqués s’activent pour l’organisation, la tenue et le déroulement sans failles de ce scrutin national. La Commission électorale nationale autonome (CENA), organe en charge des élections au Bénin, déroule convenablement son chronogramme électoral. Les forces de défenses et de sécurité reçoivent déjà les consignes pour mieux sécuriser les Béninois. L’exécutif honore, tant bien que mal, son engagement financier. Bref, l’organisation technique se déroule bien. Toutefois, les acteurs politiques sont toujours divisés.

Une élection inclusive et transparente

Les acteurs politiques qui soutiennent le régime Talon se montrent de plus en plus sereins au fur et à mesure que le jour du scrutin s’approche. Au cours de leur congrès, les responsables de l’Union progressistes (UP), un des blocs qui soutiennent les actions du Président Talon, a mentionné que l’élection présidentielle du 11 avril 2021 sera inclusive et libre avec une transparence électorale.

Des affirmations qui corroborent avec celles du Président Patrice Talon lors de son discours à la nation en décembre 2020 et également lors de sa présentation de vœux aux peuple béninois.

A (re) lire : Bénin – Parrainage: La piste d’une loi interprétative

Au sein du Bloc républicain (BR), même sérénité et même ouverture politique. Là, les élus de cette formation politique pourraient même parrainer les candidats de leur choix pour cette élection.

Au sein des partis MOELLE – Bénin, UDBN, FCDB et autres engagés aux côtés du Régime Talon, c’est l’assurance d’un scrutin apaisé, transparent et inclusif. Mais face à toutes ces assurances, la question du parrainage agite l’opposition qui entend l’extirper des dispositions actuelles en vigueur pour la participation à ce scrutin.

L’opposition unie malgré tout

Des Béninois ont toujours pointé du doigt la mésentente et la guerre de leadership au sein des acteurs de l’opposition. Ces derniers ont finalement décidé d’unir leur force pour une synergie d’action. La création du Front pour la restauration de la démocratie (FRD) marque le début d’une action unifiée et concertée pour une victoire au soir du scrutin présidentiel de 2021.

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Dans leurs exigences, le Frd fait du respect des décisions de la Cour africaine des droits de l’homme et du peuple (CADHP), un préalable avant toute tenue d’un scrutin présidentiel au Bénin. Ces décisions font, entre autre, obligation à l’Etat béninois, de permettre la participation de tout citoyen remplissant les conditions sur la base de la Constitution du 11 décembre 1990. Mais face à cette exigence, le gouvernement Talon semble ne rien entendre et fonce dans l’exécution du calendrier électoral.

[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Joël Aïvo, candidat déclaré à la présidentielle 2021″ font_weight= »bold » font_style= »italic »]Non seulement au moment de l’institution du parrainage, le chef de l’État avait déjà pour lui plus de l’amitié des parrains, mais en plus ils ont vendangé les élections communales[/penci_blockquote]

C’est donc cette question du parrainage qui divise davantage la classe politique à la veille de la tenue de ce scrutin présidentiel. Et si l’opposition y voit un moyen d’exclusion, la mouvance, quant à elle, salue à plus d’un titre cette réforme qui évitera au Bénin, la pléthore de candidatures souvent enregistrée pour un tel scrutin.

Et face à ce verrou, l’opposition pourrait ne pas participer à ce scrutin. Elle envisage un probable boycott du scrutin afin d’obtenir respect et mise en œuvres des décisions de la CADHP.

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