
Des opposants éthiopiens ont écopé de huit (8) mois de prison ferme pour incitation et terrorisme. Fatigués de l’allure politique de leur dossier, ils ont entamé une grève de faim pour mieux se faire entendre.
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Pour eux, le temps presse étant donné que les élections sont prévues pour début juin. Ils ont donc décidé d’appuyer sur l’accélérateur. D’où une grève de faim. Et cela fait déjà plus d’une semaine que les 24 principaux opposants oromo ont commencé une grève de la faim en prison.
Un geste symbolique pour protester contre l’arrestation de près de 100 de leurs partisans. Ces membres du parti OFC, le Congrès fédéraliste oromo, ont été appréhendés la semaine dernière alors qu’ils venaient apporter leur soutien aux prisonniers devant le tribunal. Un tribunal où Jawar Mohammed et ses 23 compagnons refusent toujours de se rendre, affirmant craindre pour leur sécurité.
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Sur les dix chefs d’accusations initialement retenus contre eux en septembre, la justice a décidé d’en abandonner six. Mais ceux qui se considèrent aujourd’hui comme des prisonniers politiques seront quand même jugés pour terrorisme, fraude aux télécoms et d’incitation à la haine.
Alors que les élections ont lieu dans quatre mois, il sera très difficile d’y prendre part, assure l’OFC, qui avait à l’époque participer à l’ascension d’Abiy Ahmed au poste de Premier ministre. Depuis labellisé comme un parti d’opposition, l’OFC est aujourd’hui paralysé par l’emprisonnement de ses leaders ainsi que la fermeture de la plupart de ses bureaux dans tout le pays