
Zandile Christmas Mafe, le présumé auteur de l’incendie qui a ravagé une bonne partie du parlement sud-africain formule la demande de sa libération sous caution. Les juges examinent toujours sa requête.
Le suspect Zandile Christmas Mafe fait face à plusieurs chefs d’accusation et devra convaincre les juges pour sa probable libération. Dans son dossier, il est accusé notamment d’incendie criminel, de vol, de cambriolage et de violation des lois nationales sur les points clés qui limitent l’accès aux bâtiments gouvernementaux.
Suivant le conseil du suspect, Zandile Christmas Mafe continue de nier les accusations. Il plaide ainsi non coupable. Mais la police du parlement à Cap Town l’avait retrouvé dans l’enceinte du bâtiment au déclenchement de l’incendie et l’accuse d’en être auteur selon The Durango Herald, un site d’information en Afrique du Sud.
Face aux journalistes, le porte-parole de l’Autorité nationale des poursuites, Eric Ntabazalila, a déclaré que Mafe avait également été trouvé avec un engin explosif sans pour autant donner plus de détails à ce sujet.
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Le porte-parole a d’ailleurs affirmé qu’il y aura une enquête complète à ce dossier afin de dénicher d’autres acteurs qui se seraient impliquées dans ce drame national.
Le dimanche 2 janvier, le parlement sud-africain a pris feu. L’incendie a détruit la principale chambre du parlement, des bureaux et d’autres bâtiments à proximité. Le plus vieux compartiment de ce parlement a déjà plus de 130 ans. Les députés sont actuellement en vacance, mais l’incendie pourrait repousser la date de la reprise des activités parlementaires.