Porto-Novo, capitale du Bénin, ne dispose pas d’un hôtel de ville digne du nom pour un travail adéquat du personnel pour le rayonnement de la ville. Un constat que déplore l’actuel maire de la commune, Charlemagne Yankoty, sur la télévision nationale ce 23 juin 2021.
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De la liste des infrastructures qui font défaut dans la ville capitale du Bénin, il y a le manque de l’hôtel de ville où doivent exercer le maire de la municipalité et les employés de la mairie. L’actuel emplacement de cet hôtel de ville, sis à Gbokou, dans le 1er arrondissement de la commune, ne répond plus aux normes et ne permet nullement le bon déroulement des travaux pour le développement de Porto-Novo. Alors que le Bénin fait l’expérience de la décentralisation depuis 2003, la ville capitale végète toujours dans cet état au grand dam des usagers qui doivent « déambuler », de quartiers en quartiers avant de retrouver le service de la mairie selon leur préoccupation.
Sous les mandatures précédentes, les maires ont œuvré, en vain, de mettre en place cet hôtel de ville. Et les efforts se sont accentués au cours de la mandature du maire Emmanuel Zossou.
[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Charlemagne Yankoty, maire de Porto-Novo » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Les autorités ont mené des études sur le site de la place Bayol, à l’entrée de la ville. Des dizaines de millions de francs CFA y sont engloutis mais le site ne pourra plus servir de cadre pour l’érection de notre hôtel de ville. Raison, le gouvernement Talon a désormais un autre projet sur ce site. Ce qui ramène tous les efforts de la mairie à zéro.[/penci_blockquote]
Au cours de sa sortie médiatique sur la télévision nationale, le maire Yankoty a déclaré que les services sont éparpillés à travers la ville et le résultat peine à répondre aux espoirs des administrés de la ville. Aussi, annonce-t-il la disponibilité d’un fonds affecté pour la construction de cette infrastructure municipale. Toutefois, fait-il remarquer, cette ressource financière disponible ne pourra couvrir les charges de cette construction, des études jusqu’à la fin des travaux et la réception du joyau.
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Et face à cette ressource insuffisante, le maire Charlemagne Yankoty a invité le gouvernement Talon à venir en aide à la municipalité pour la construction de cet ouvrage. Mais au même moment que le maire lance cet appel, l’administration municipale traîne une lourde ardoise de dettes dont elle peine à émousser.
Des difficultés infrastructurelles et financières qui bloquent l’élan des dirigeants actuels en matière de leurs envies de développement de la ville de Porto-Novo.
