Le monde subit les affres de la pandémie liée au coronavirus. Au moment où les économies s’effondrent et les plans de développement de ces pays sont réorientés, des terroristes et multinationales exploitent cette crise sanitaire pour des fins douteuses.
Selon un rapport de l’Organisation des nations unies (ONU) publié ce mercredi 18 novembre 2020, des groupes terroristes, extrémistes violents et criminels organisés tentent de déstabiliser le monde. Ces groupes exploitent la pandémie du Covid-19 pour construire leurs réseaux de soutien, saper la confiance dans le gouvernement et même armer le virus.
Ce rapport publié par l’Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice (UNICRI) met l’accent sur cette pratique qui pourrait ravager plus que le virus en question.
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[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »a souligné De Meo, Directrice de l’UNICRI » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Il est également alarmant que certains groupes terroristes et extrémistes violents aient tenté d’utiliser abusivement les médias sociaux. Ils incitent des terroristes potentiels à diffuser intentionnellement la Covid-19 et à l’utiliser comme une forme improvisée d’arme biologique [/penci_blockquote]
Dans le rapport, il est précisé qu’il y a des des groupes d’extrême droite qui ont explicitement demandé à leurs adeptes de propager le virus et de tousser sur leur minorité locale. Ces groupes demandent aussi de se rendre dans des lieux spécifiques où se rassemblent des minorités religieuses ou raciales. « D’autres groupes visent les pays à forte population ou à haut niveau de pollution », indique le rapport.
Des recommandations
Au terme de cette étude, des experts ont émis des idées en guise de recommandations pour démystifier le fait. Ces chercheurs de l’UNICRI ont identifié plusieurs instruments permettant de démystifier la désinformation et la désinformation.
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Il s’agit notamment des outils de science des données, des applications de vérification des faits et l’intelligence artificielle. Toutefois, ils ont averti que les contre-mesures technologiques ne peuvent, à elles seules, mettre fin aux abus des médias sociaux.
