
Des agents des entreprises en sous-traitance avec la Société de gestion des déchets solides du Grand Nokoué (SGDS-GN) se plaignent de leur condition de travail et de vie. Face à ces conditions de travail, de traitement salarial et parfois de défalcations, ces agents lancent un appel au secours à l’endroit des autorités compétentes.
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Absence de matériels adéquats, gestion approximatif du personnel sur le terrain, défalcation sur salaire, diminution du nombre d’agents requis sur un axe et bien d’autres. Telles sont en partie les plaintes des agents des sociétés en charge de mise en application de la politique de salubrité et d’assainissement de la société de gestion des déchets solides du Grand Nokoué (SGDS-GN).
A Porto-Novo, capitale du Bénin, des agents de nettoyage et d’assainissement « accusent » des sociétés qui sont en contrat de sous-traitance avec la SGDS-GN. Ces agents tiennent responsables les dirigeants de ces sociétés quant à leur condition de vie et de travail dans la ville.
[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Anatole, agent nettoyeur à Compas Divin, Porto-Novo » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Nos responsables respectent certes les horaires de travail (8h/j), mais ont diminué l’effectif qui devrait travailler sur un tronçon donné. Et ceci, sans une incidence positive sur notre salaire avec cette multiplication des tâches.[/penci_blockquote]
Du contrôleur au superviseur, la gestion des agents laisse à désirer selon ces derniers. Ils ont d’ailleurs témoigné que ces responsables peuvent leur flanquer une note médiocre selon parfois leur humeur de la soirée. En absence du matériel adéquat, les responsables exigent un travail « parfait ». Ce qui ressortirait d’un miracle, soutiennent-ils.
Malgré les mêmes contrats pour les mêmes missions dans la même zone d’intervention, les sociétés en contrat de sous-traitance avec la SGDS-GN traitent différemment leurs employés. Le seul point commun, c’est qu’ils se « refusent de payer le SMIC (Salaire minimum interprofessionnel commun) » en vigueur au Bénin. « J’ai même bien l’impression qu’ils ont établi les contrats à la tête de l’agent », affirme Anatole, payé en dessous du Smic. Au même moment, des collègues recrutés avec lui dans la même période, sont nettement au-delà. « Grande disparité entre les salaires sans autre forme d’avantages », conclut-il.
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Face à ces dysfonctionnements dans l’exercice de leurs tâches, ces agents qui ambitionnent se constituer pour mieux porter leur cause, invitent les responsables de la SGDS-GN « à rappeler les responsables de sous-traitance à l’ordre ». Aussi, invitent-ils le gouvernement Talon afin qu’un regard bienveillant leur soit porté. A défaut, ces agents annoncent des actions plus fortes les jours à venir.