La commission que le gouvernement Talon a mise en place pour penser les réformes dans l’enseignement supérieur a opté pour la suppression de l’élection comme mode de désignation des recteurs et doyens des universités publiques. Au cours du séminaire du 10 juillet 2021, les acteurs du monde universitaire ont adopté la nouvelle réforme.
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Au cours d’une sortie médiatique, Dodji Amouzouvi de la commission de réforme a présenté le nouveau mode de désignation des recteurs et doyens dans les universités publiques du Bénin. Dans son exposé, il ressort que les anciens modes de désignation des recteurs et doyens d’universités seront abandonnés au profit d’une nouvelle procédure qui s’éloigne de toute élection.
[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Dodji Amouzouvi, professeur titulaire, membre de la commission de réforme » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Aujourd’hui, ce que le gouvernement qui est propriétaire des universités publiques propose, est que tous ceux qui veulent diriger l’Université ou une faculté puissent candidater, passer par toutes les étapes, parmi lesquelles, il y a, entre autres, l’appel à candidature, le dépôt de dossier, l’étude des dossiers (…), tout ceci suivant des critères bien définis et une procédure rigoureuse claire et éprouvée[/penci_blockquote]
Les candidats à ces différents postes ont donc la possibilité de préparer leur dossier de le défendre devant l’instance qui sera mise en place. Ils devront détailler dans leur exposé leur vision et les stratégies qu’il entend mettre en œuvre pour le rayonnement du centre du savoir.
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Bien que le recteur ou le doyen soit élu sur la base d’un dossier de candidature qu’il a défendu, la mise en œuvre de sa politique de gestion sera encadrée par un conseil d’administration. Ce conseil d’administration, aux dires de l’universitaire Dodji Amouzouvi, sera un peu comme la structure majeure d’où partiront les grandes orientations et décisions que le recteur aura à charge d’exécuter avec son équipe.
