
Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement s’est adressé aux acteurs politiques de l’opposition qui souhaitent un dialogue national. Alain Orounla a signifié qu’on ne saurait négocier avec les terroristes.
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On ne négocie pas avec les terroristes et il n’est pas question d’aller à la table de négociation avec ces derniers. C’est avec cette fermeté que le porte-parole du gouvernement Talon, Alain Orounla s’est adressé aux opposants au cours d’une conférence de presse ce lundi 13 avril 2021 à Cotonou.
Pour le ministre porte-parole, ces opposants sont des « brebis galeuses avec qui on pourra entamer un dialogue s’ils décident de revenir à la raison ». Des déclarations qui font suite aux événements préélectoraux qui ont occasionné au moins deux morts et des dizaines de blessés dans le centre et le nord du Bénin. Aussi, affirme le ministre Alain Orounla, ces mêmes acteurs ont tout fait pour saboter le scrutin du dimanche 11 avril dernier avec des actes de tout genre. Des comportements que ne pourra aucunement tolérer le gouvernement.
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Mais si le gouvernement accuse ces opposants, l’aile de la résistance, de terroristes, ces derniers accusent, à leur tour, les acteurs de la mouvance des ennemis de la République qui font tout pour déstabiliser le Bénin. Pour Candide Azannaï, président du parti Restaurer l’espoir et membre de la résistance, « les dirigeants actuels sont des terroristes à qui il faut arracher le pouvoir ».
[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= » » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Des accusations mutuelles avec presque les mêmes qualificatifs alors que le Bénin sort d’un scrutin présidentiel controversé et auquel n’avaient pas participé les « vrais » acteurs de l’opposition.[/penci_blockquote]
Signalons qu’avant la présidentielle du dimanche 11 avril dernier, le gouvernement a procédé à des arrestations de masse des opposants et activistes qui, pour diverses raisons, appelaient des citoyens à une manifestation et au boycott du scrutin présidentiel. Toutes ces personnes interpellées sont convoquées à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), une cour spéciale créée pour juger les auteurs de ces actes.