La Commission électorale nationale autonome (CENA) a débuté ce lundi 1er février 2021, l’enregistrement des dossiers de candidatures. Déjà aux 1ères heures, on annonce le dépôt de candidature des personnages qui ont peu de chance de se faire parrainer compte tenu des réformes
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La période du dépôt des dossiers de candidature pour la présidentielle au Bénin est souvent un moment de ballet des personnalités de tout genre à la CENA pour le remplissage des formalités d’usage. Des candidatures que des Béninois qualifient souvent de la « plaisanterie » politique. Et ces Béninois avaient tant souhaité des réformes dans ce sens.
Depuis l’avènement du renouveau démocratique, l’institution en charge de l’organisation des élections a toujours enregistré une pléthore de candidatures. A l’élection du Président de la République, Patrice Talon, ce dernier a décidé d’assainir le milieu politique et de limiter ces « candidats plaisantins » à chaque compétition électorale, surtout celle présidentielle.
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Les réformes politiques que le régime Talon a engagées devraient, à priori, régler cette problématique liée aux candidatures. Mais l’élection présidentielle de ce 11 avril 2021, la 1ère après les réformes, semble connaître le même sort que les précédentes. Tout comme le candidat Patrice Simènou Ago, le 1er à avoir déposer sa candidature à la CENA, Ganiou Soglo, 2ème déjà sur la liste d’enregistrement, on apprend que d’autres Béninois peu connus, peu imposants politiquement déposeront également leur dossier de candidature. Ceci, sans pour autant avoir la certitude de voir leurs dossiers validés.
Le premier palier qu’est l’enregistrement franchi n’est pas synonyme de la validation du dossier, l’autre pallier qui permet au candidat de figurer sur la liste électorale. Cette 1ère étape peu contraignante permet donc à tout Béninois de se rendre à la CENA pour prétendre figurer sur la liste électorale.
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Contrairement aux années antérieures, l’obtention du nombre de parrainage est désormais la condition sine qua non pour la validation des dossiers de candidature. Et l’environnement politique de l’heure laisse peu de chance à des candidats de figurer sur la liste électorale définitive de la CENA. Mais malgré cela, des tentatives s’observent pour « se conformer à la tradition du nombre pléthorique » des dossiers de candidatures à la présidentielle dans le pays.
