Les fils et filles de la vallée de l’Ouémé fêtent autrement leur fête identitaire dénommé Wémèxwé. Face aux menaces du coronavirus, les dirigeants ont opté pour une célébration inédite et spéciale conformément aux exigences sécuritaires de l’heure.
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Messes d’actions de grâce dans les différentes paroisses des différentes chapelles religieuses de la nation wémè ce dimanche 17 janvier de l’aire géographique. C’est la formule trouvée par la coordination générale de Wémèxwé pour célébrer la 12ème édition de cette fête identitaire.
Ces célébrations ont débuté depuis ce jeudi 14 janvier et le couronnement, comme c’est souvent le cas avec cette fête, est pour ce dimanche. Attaché à sa ligne religieuse, le coordonnateur général, Antoine Bonou, a assisté à l’eucharistie à la paroisse catholique de Dangbo.
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Signalons que c’est cette commune de Dangbo qui devrait abriter la présente édition convenablement si le virus du Corona ne s’incrustait pas dans la vie des humains. Mais attachés à la tradition et au caractère festif de cette fête identitaire, des Wémènou se sont constitués en groupuscule (en respect des gestes barrières et des mesures sécuritaires des autorités gouvernementales) pour festoyer et se partager le repas.
De Dangbo à Bonou en passant par Adjohoun et les Aguégués, il y a des foyers festifs afin de préserver l’esprit de partage de Wémèxwé. Aussi, note-t-on des manifestations festives dans les communes de Sèmè-Podji, de Porto-Novo et de Cotonou.
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Et pour le coordinateur général, Antoine Bonou, cette forme de célébration n’est qu’exceptionnelle et n’est qu’une partie remise afin de mieux revenir l’édition prochaine. « Et dans ce cas, nous espérons bien que le coronavirus nous aurait déjà facilité la tâche afin que notre fête identitaire reprenne toutes ses forces au profit des fils et filles de Wémè », a martelé Antoine Bonou.
