
Le pays des hommes intègres dispose désormais de son usine pour la fabrication et la commercialisation des détergents sur le territoire burkinabé et au-delà. Le Président Ibrahim Traoré l’a inauguré ce jeudi 6 mars 2025.
Chers visiteurs, vous lisez cet article gratuitement. Soutenez l’équipe en faisant un don. Cliquez sur ce lien pour procéder au paiement. Choisissez votre montant et validez votre don sur votre téléphone.
L’usine de détergent a une capacité de production de 300 tonnes de savons par jour et sa réalisation a coûté 4,5 milliards de francs CFA. L’usine est bâtie sur une superficie d’un hectare (ha) extensible à 3 ha et est située dans le village de Napamboum, commune rurale de Pabré, à quelques encablures de Ouagadougou,la capitale du Burkina Faso. Les détergents qui sortiront de cette usine seront dénommés « Fassi flash action » et seront exclusivement « Made in Burkina Faso ».
« Les produits sont disponibles en grammages variés de 15g, 30g, 50g, 80g, 100g, 350g, 500g et 1000g et répondent aux normes de qualité les plus exigeantes. Le complexe comporte des espaces de production, de stockage, un bâtiment administratif et des infrastructures sanitaires », a indiqué le président directeur général de l’usine, El Hadj Mady Sawadogo.
Ce complexe désormais opérationnel, contribuera à la création de 366 emplois directs et 1 600 emplois saisonniers, renforçant ainsi la contribution à la lutte contre le chômage. Et le détergent est conditionné dans des emballages recyclables qui contribuent à une réduction de l’empreinte carbone. Toutefois, le promoteur ne compte pas s’arrêter là puisqu’il ambitionne très prochainement inclure dans la gamme de produits, des détergents liquides, des savons en boule, des liquides vaisselles et de l’eau de Javel.
A. (re) lire :Le Burkina Faso lance la caisse d’assurance maladie des Armées (CAMA)
Pour le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Serge Poda, par sa vision et son audace entrepreneuriale, le promoteur contribue ainsi à renforcer le tissu industriel national. « Il incarne un symbole de notre capacité à nous appuyer sur nos propres ressources, notre savoir-faire, notre ingéniosité pour construire une économie forte et souveraine. Cette unité, une première du genre, générera des emplois pour la jeunesse, réduira la dépendance aux importations et contribuera à l’amélioration de la balance commerciale », a relevé le ministre.
« Le gouvernement, pour sa part, continuera d’apporter son soutien à ce type d’initiative à travers des mesures incitatives, un cadre réglementaire propice et un accompagnement stratégique », a rassuré le ministre de l’industrie et du commerce, Serge Poda..
Vous venez de lire gratuitement tout le contenu. Soutenez l’équipe en faisant un don. Merci de cliquer sur ce lien pour votre don.
Rejoignez-nous ici :