La CEDEAO juge infondées les raisons du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger

La CEDEAO juge infondées les raisons du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger
Le Président de la commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray entouré de ces pairs lors de la réunion extraordinaire de la CEDEAO tenue à Abuja, Nigeria, ce 8 Février 2024 © Twitter / ECOWAS

Réunie en urgence ce jeudi 8 février 2024 pour se pencher sur des dossiers sensibles dont le retrait du Burkina Faso, le Mali et le Niger de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cédéao), l’institution ouest-africaine a enfin conclu que les raisons avancées par ces derniers pour justifier leur retrait immédiat étaient infondées. 

Elle estime que ces trois pays n’auraient pas réfléchi aux implications sur leurs citoyens. La Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cédéao) tient toujours à son image. Ainsi, évoquant le dossier du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger en réunion d’urgence jeudi, le Président de la commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray a fait savoir qu’il s’agissait d’une mauvaise prise de position des Etats de l’AES. Pour lui, cette décision est sans fondement majeur qui viole de par son application les textes de l’organisation. 

A (re) lire : Urgent! La CEDEAO table sur les dossiers Sénégal, Mali, Niger et Burkina

« La décision précipitée de se retirer de l’adhésion à la CEDEAO ne tient pas compte des conditions de retrait, telles qu’elles adoptées dans le Traité révisé de 1993. Mais plus important encore, les trois États membres n’ont pas vraiment réfléchi aux implications de cette décision sur leurs citoyens », a affirmé le président de la commission de la CEDEAO. 

« S’il y a un temps pour que la CEDEAO reste ensemble, c’est le moment et il n’y a pas de défi que la CEDEAO ne puisse pas relever », a-t-il ajouté. Pour le président du MSC et ministre des Affaires étrangères du Nigéria, Yusuf Maitama Tuggar, il importe de trouver des solutions aux défis posés par ces décisions. Mais « dans notre recherche de solutions, nous devons rester attachés aux principes de la gouvernance démocratique et de la sauvegarde du droit de notre peuple d’élire librement ses dirigeants », a-t-il poursuivi.

Pendant ce temps, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ne comptent pas revenir sur leur décision de retrait et l’ont d’ailleurs fait savoir respectivement au travers de leur autorité le 7 février 2024.

Donnez-nous votre avis

En savoir plus sur SUNVI MEDIA

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture