Centrafrique : 30 ans après, le Smig passe de 18 850 francs CFA à 29 000 francs CFA

Au travers d’un décret du 31 décembre 2021, le Président centrafricain, Faustin Archange Touadera, a annoncé la revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) que les travailleurs ont unanimement salué.

Une bonne nouvelle pour les travailleurs de la Centrafrique. Après plusieurs années de lutte syndicale pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, les salariés centrafricains peuvent maintenant se féliciter de leur combat. À l’orée de la nouvelle année 2022, le Président centrafricain Faustin Archange Touadera a annoncé, par un décret, la revalorisation du Smig. 

Il passe ainsi de 18 850 francs CFA (soit 28 euros) à 29 000 francs CFA (44 euros). Par la même occasion, le Président Touadera a déclaré que le salaire minimum agricole garanti (Smag) est aussi revu à 1 000 FCFA (1,5 euro) par jour. 

[click_to_tweet tweet= »En dépit du contexte économique particulièrement difficile et en l’absence des appuis budgétaires en 2021, le gouvernement a continué à travailler pour améliorer les conditions de vie des Centrafricains. » quote= »En dépit du contexte économique particulièrement difficile et en l’absence des appuis budgétaires en 2021, le gouvernement a continué à travailler pour améliorer les conditions de vie des Centrafricains. »]

Mais « les démons des crises militaro-politiques » n’ont pas permis à la Centrafrique de reprendre son envol économique, a fait savoir le Président centrafricain Faustin Archange Touadera.

A (re) lire : Centrafrique: Les loyalistes violent déjà le cessez-le-feu

En s’exprimant sur le sujet, le secrétaire général du Groupement syndical des travailleurs de Centrafrique (GSTC), Firmin Zoh-Ponguele, a affirmé que c’est un pas en avant, mais beaucoup reste à faire pour améliorer les conditions de vie des populations.

« Nous avons réclamé que l’augmentation du Smig et du Smag doit atteindre 40%, sinon nous entendons bafouer le protocole d’accord signé avec le gouvernement via le ministère de la fonction publique », a-t-il indiqué à l’Agence Anadolu.

À cet effet, il exige aussi au gouvernement le paiement en totalité de plusieurs mois d’arriérés de salaire dus aux travailleurs et la réduction des prix du carburant à la pompe pour alléger le problème de transport. Ceci, parce que les camarades des taxis et bus ont augmenté les prix des taxis et bus pour essayer d’ajuster leur versement. 

Il a demandé également « l’intégration des jeunes diplômés lésés dans la fonction publique » afin de réduire le chômage auquel font face ces jeunes centrafricains.

Donnez-nous votre avis

En savoir plus sur SUNVI MEDIA

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture