Centrafrique: Les loyalistes violent déjà le cessez-le-feu

La coalition rebelle CPC dit avoir pris acte du cessez-le-feu dans un communiqué signé d’un de ses portes-paroles depuis Paris. Ledit communiqué n’a nullement signifié si la coalition rebelle s’engage à respecter ce cessez-le-feu, mais affirme que les forces loyalistes l’ont déjà violé.

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Les forces loyalistes auraient déjà violé l’engagement du cessez-le-feu du chef de l’État à Bambari ainsi qu’à Benzambé, le village natal de l’ancien Président Bozizé, aujourd’hui à la tête de la rébellion. La localité aurait été attaquée et pillée ce samedi 16 octobre par des paramilitaires russes, selon des sources locales et sécuritaires.

Dans son allocution, le Chef de l’État, Faustin Archange Touadéra, lançait un appel à deux des principaux groupes armés restés hors du processus de cessez-le-feu : le FPRC – affaibli selon les spécialistes, par la contre-offensive et les divisions internes – et l’UPC qui conserve une certaine force de frappe et qui semble douter des intention du Président Touadéra, selon un message attribué à son leader.

Le chef de l’État a obtenu des garanties de la CPC pour l’abandon des hostilités, réaffirme le porte-parole de la présidence, le ministre Albert Yaloke Mokpeme. Mais sa détermination reste intacte et ceux qui gardent les armes seront toujours pourchassés comme des ennemis de la République.

La décision du Président centrafricain Faustin-Archange Touadéra de décréter un cessez-le-feu unilatéral et immédiat vendredi 15 octobre a été accueillie très favorablement par la communauté internationale. Dans leurs communiqués respectifs, les Nations unies, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) ainsi que la plupart des partenaires internationaux de la Centrafrique ont unanimement salué un pas décisif dans le processus de paix.

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Mais certains observateurs doutent encore de son applicabilité sur le terrain suite aux regains de violences ces dernières semaines dans le centre et l’ouest du pays.

Oloutobi ALEDJI

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