Très souvent, nous sommes si absorbés par le problème auquel nous faisons face ou la situation qui nous trouble que nous l’emportons partout où nous sommes et où nous allons. Nous avons tellement de plaisir à en parler et à en entendre les autres parler. Nous pensons à tort que leurs conseils ou leurs commentaires seraient pour nous de quelque réconfort. Malheureusement, nous ne trouvons pas pour autant satisfaction.
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Parfois même, en parler auprès des gens nous apportent plus de complications que de solutions. Alors, nous commençons à faire autrement les choses. Nous essayons de nous taire dorénavant, mais en gardant et en traînant sur nous le problème. Nous en faisons notre compagnon et ami fidèle, notre confident. Nous en discutons sans cesse avec nous même. Nous faisons une représentation fidèle de l’évolution de la situation et la contemplons partout où nous sommes. Tout notre dialogue en est fait.
De façon succincte, nous devenons le problème ou la situation que nous pensons combattre ; nous en faisons l’ami inséparable voire même notre monde. Et nous attendons dans cet état une solution pour la résolution miraculeuse du problème. Mais malheureusement, nous n’obtenons que très rarement solution dans ces conditions. La raison est simplement que l’on ne peut se séparer de soi-même. Nous avons fait du problème notre seul objet de contemplation et de visualisation.
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Nous entretenons une armée qui conspire ouvertement contre notre bien-être car l’homme devient ce à quoi il pense le plus souvent. Tous les hommes qui ont une certaine connaissance métaphysique en développement personnel ou encore de la loi suprême vous confirmeront cette vérité. Nous devenons ce qui fait plus souvent objet de notre contemplation, de notre imagination. Alors vous voyez maintenant avec moi pourquoi contempler et visualiser sans cesse le problème ne fait que donner à ce dernier plus de carburant ou de jus pour une bonne effervescence. Nous lui procurons exactement tout ce qu’il faut pour mieux rayonner.
Quelle attitude adopter alors pour sortir des situations ?
Nous devrions avoir exactement une attitude contraire à celle décrite au début de cet article. Au lieu de nous concentrer sur le problème, faisons l’effort d’y détourner l’attention et de contempler la solution. Quelque soit la forme que prend un problème, il nous donne toujours l’opportunité d’en dessiner la solution. Mais nous sommes tellement absorbés par le problème que nous refusons volontairement d’entrevoir sa résolution. Alors que entrevoir au-delà du problème la solution, et y maintenir toutes ses pensées au détriment du problème permet d’anéantir toute force à toutes situations négatives et fait jaillir miraculeusement la solution car, dans tous les cas, ce sur quoi nous fixons notre attention, c’est ce que nous attirons dans notre existence.
J’en ai vécu plus d’une fois l’expérience. Un exemple est le suivant. Un collègue de service me devait une certaine somme d’argent pour un achat qu’il a fait chez moi. Cette personne était prônée pour son manque de volonté à payer ses dettes et surtout pour son caractère sadique à faire d’histoire avec toute personne qui lui met trop de pression pour un remboursement de dette. Après trois vaines tentatives auprès d’elle à entrer en possession de mes sous et voyant que la durée du travail qui nous avait uni tendait à sa fin, j’ai compris qu’il me fallait prendre autrement la situation. Ce soir-là, quand je rentrais à la maison, je m’étais efforcée de n’avoir d’elle que de beaux discours dans mes conversations internes comme externes sur le sujet. Je la voyais me remettre les sous avec joie et gaieté et moi-même la remerciant. Je la voyais non comme jugée jusque-là par tous les autres collègues, mais plutôt l’incarnation même de Dieu, de L’Amour. J’ai maintenu ces pensées pendant tout mon trajet vers la maison et chaque fois que le problème me revenait dans la pensée à la maison.
Le lendemain matin, je me suis réveillée plus légère et soulagée du sujet. Quand je vins au travail ce matin-là, la collègue fut la première personne à m’accueillir. Elle vint à ma place, me salua gentiment et me remercia pour la patience que j’ai eu à l’attendre en me tendant la somme exacte qu’elle devait. Cela paraît miraculeux n’est ce pas ? Mais c’est pourtant tout à fait naturel et vrai. Dieu est toujours prêt à nous donner tout ce que nous lui demandons. Le principe n’a jamais changé. Le problème est que nous demandons mal. Nous demandons généralement ce que nous craignons et nous le demandons avec insistance en nous y concentrant de toutes nos forces mentales et physiques.
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Le remède consiste juste à détourner notre attention du problème et à contempler en remerciements la solution. Voyez comment Christ Jésus semblait toujours dire merci de la réponse positive à sa prière avant d’opérer ses miracles. Et il a dit à ses disciples de toujours croire avoir obtenu ce qu’ils demandent au père en prière et qu’ils le verront s’accomplir. Nous devons aussi adopter la même attitude face à toute situation ou à tout problème. Nous devons rendre gloire à Dieu de la solution et paisible résolution de la situation quand bien même les symptômes criards de ladite situation ou dudit problème nous attirent sans cesse l’attention. Si nous parvenons à faire cela, nous trouverons solution de la manière la plus banale tout problème qui semblerait nous perturber de quelque manière que ce soit car le plaisir de Dieu est que nous soyons toujours en paix. Réjouissons-nous dorénavant de la solution dans chaque cas. La vie est abondance et bonheur infinis.
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