Quand j’ai commencé à écrire ces articles que vous lisez souvent sur ce site, je me suis dit que j’en écrirais au moins un par jour. Je le faisais effectivement jusqu’à ce qu’un jour, j’ai pensé que je ne pourrais pas avoir le temps d’être inspirée et d’écrire l’article du jour suivant.
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En fait, la journée du lendemain s’annonçait super chargée et je n’étais pas certaine de pouvoir toucher mon téléphone avant une heure tardive. Ce jour où je pensais ainsi, m’était vraiment productif car j’ai pu écrire trois articles .
Je me suis alors dit que l’un des trois articles écrits ce jour-là me servira d’article du jour du lendemain. J’ai l’habitude de partager les écrits de chaque jour avec un ami qui se charge à son tour de m’aider à les publier. J’ai alors pensé que je pouvais garder un des articles écrits ce jour pour le lui envoyer le lendemain. C’est ce que je fis. Mais après avoir envoyé les deux articles et gardé le seul restant pour le jour suivant, une question m’est venue très distinctement à la pensée : pourquoi fermer la source d’inspiration pour la journée de demain? J’ai très vite compris le message et j’ai rapidement envoyé le troisième article écrit pour ce jour.
Mais le lendemain, contrairement à mes attentes antérieures, non seulement j’ai eu tout le temps, mais j’étais aussi suffisamment inspirée pour écrire un bel article pour ce jour. J’en ai gardé une très belle leçon.
Combien de fois ne sommes-nous pas limités par nos peurs, nos doutes et nos craintes du lendemain, la source infinie qui nous déverse au quotidien tout bien? Nous sommes comblés pour la journée d’aujourd’hui, nous avons eu suffisamment tout ce dont nous avions besoin. Mais nous voulons garder une partie du bien d’aujourd’hui pour demain de peur d’en manquer, tout comme si Dieu qui nous en a procuré aujourd’hui sera absent ou ne sera pas prêt à nous en donner pour demain. Mais pourtant, la source de toute abondance nous est toujours ouverte et accessible.
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Nous avons suffisamment, au quotidien, tout le bien dont nous avons besoin. Il nous suffit de le vouloir avec foi et certitude d’en recevoir. Tout ce qu’il nous faut est de rester ouverte, confiante et réceptive à tout le bien que nous verse abondamment et au quotidien l’infinie source.
Nous inquiéter du lendemain est ce qui ferme notre mentalité à la réceptivité du bien qui est inhérent à notre être.
Vous souvenez-vous de l’histoire des Israélites avec la manne et les cailles dans le désert ? Ils en avaient en abondance et tout autour de leurs tentes. Mais ils ne devaient pas en garder pour le lendemain, ils ne devaient se servir que ce dont ils avaient besoin chaque jour, et jamais, ils n’ont manqué, ni de manne ni de cailles jusqu’au jour où ils n’en avaient plus besoin. De même, si nous restons aussi confiants et réceptifs à la divine source qui comble toujours de tout bien tout ce qui existe, nous aurons au quotidien le pain du ciel qui bénit toujours de tout bien.
Nous n’avons pas besoin de nous inquiéter de demain, car demain se chargera de lui même et il est tout aussi , ou mieux comblé qu’aujourd’hui. Car, plus nous devenons conscients de notre unité avec la Source infinie de tout bien, mieux sont bénis de nos jours. Dieu est abondance permanente et infinie, et Dieu est nôtre pour toujours.
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