Récemment, j’ai aidé une amie à accomplir une certaine tâche qui n’était pas facile du tout. J’étais vraiment contente de pouvoir lui être si utile et je me suis entièrement donnée à la tâche.
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Tout s’est très bien passé à la grande satisfaction de toutes les personnes qui ont remarqué notre touche à cette tâche. Mais le soir de cette laborieuse journée, mon amie , au lieu d’exprimer de la reconnaissance pour ce que j’ai abattu pour elle, se précipita à me faire de reproche sur des choses qui ne relevaient même pas du tout de ma responsabilité. J’en étais vraiment frustrée que je me suis séparée d’elle avec un profond sentiment de déception. Sur mon chemin de retour à la maison je ne faisais que bouder. Je m’en voulais de m’être ainsi donnée corps et âme à aider sans merci quelqu’un qui ne connait même pas ma valeur ni celle de tout ce que j’ai accompli. J’en voulais tellement à mon amie d’être si égoïste dans sa manière d’apprécier ma bonne volonté et tout ce que j’ai dû donner de moi pour accomplir cette tâche. Et enfin, je m’en voulais profondément d’avoir laissé certaines de mes tâches et distractions personnelles pour l’aider.
Tout m’énervait sur le chemin et même encore arrivée à la maison. Je me suis couchée cette nuit avec tout ce poids. Et je crois bien que je me suis endormie me reprochant et reprochant encore à mon amie tout ce qui s’était passé dans la journée. Je ne savais pas à quel moment je me suis endormie finalement, mais je me souviens clairement avoir boudé cette nuit jusqu’au sommeil. Je me suis réveillée au milieu de la nuit par de violents maux de tête après un horrible cauchemar. Et même dans cet état maladif et après ce lourd cauchemar au milieu de la nuit, je me surprenais encore à bouder ma journée de la veille.
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Concernant les maux de tête, je me suis dite qu’ils sont dûs à ma journée si laborieuse de la veille et qu’ils passeront quand je me serais bien reposée pour la nuit. Ils furent aussi une raison de plus pour encore plus en vouloir à mon amie. N’est ce pas elle que j’ai été aidée à tu-tête la veille et être maintenant si mal au point? Quand je me suis réveillée le lendemain matin, ma tête semblait être enfouie dans un trou de feu ardent et toute mon humeur en a pris un coup. Ce n’est qu’à un moment donné de la matinée que je me rendue compte effectivement de ce qui se passait.
J’ai réalisé que je me suis laissée un peu trop aller dans ce tourbillon des mauvais souvenirs de la veille et maintenant, ils me rendent malade. J’étais malade de mes propres sentiments négatifs dont je n’avais fait aucun effort pour me départir. Mais heureusement qu’il n’est jamais trop tard pour rebrousser chemin. J’ai repris mes esprits, comme on le dit, et j’ai aussi repris contrôle de mes pensées ce qui changea systématiquement mes sentiments et donc mon humeur.
J’ai d’abord commencé par me pardonner et ensuite à pardonner mon amie et tous les évènements de la veille. J’ai réalisé qu’aucune créature si merveilleuse de Dieu comme elle, ne peut faire consciemment mal à quelqu’un. Je pouvais maintenant clairement voir en l’individu, donc en mon amie sa pure perfection d’expression de Dieu, ne pouvant faire de mal à personne , mais plutôt pleine d’amour en tant qu’expression de l’Amour même. J’ai réalisé que ce que j’ai été faire la veille était ma manière d’exprimer de l’amour, du bien-être et de la joie qui caractérisent les fils et les filles de Dieu.
Le supposé mal qui semblait semer la malcompréhension entre mon amie et moi n’a jamais ni existence, ni pouvoir réels et il disparaîtra avec tous ses effets dans la mesure où quelqu’un en saisira le néant. Et c’est ce que j’ai fait. J’ai compris que tout est aussi parfait et harmonieux entre mon amie et moi car il ne peut jamais en être autrement. Que pouvait-il y avoir entre deux expressions de l’Amour infini ? Que pouvait-il y avoir entre deux êtres lumineux et pleins d’harmonie ? À ces réponses, j’ai pu me répondre par trois mots: Amour, Harmonie et Perfection.
Aussitôt, tout changea en moi et autour de moi. Je ne voyais plus la mauvaise scène d’hier, je voyais plutôt tout le bien que nous avons accompli ensemble pour le bien être de tous ceux qui en étaient concernés. J’avais le cœur libéré du poids d’être offensée et quelques instants après, les maux de tête et la courbature que je ressentais depuis la veille se sont évanouis. Je me sentais à nouveau très bien et libre. Je suis en parfaite santé, j’ai retrouvé mon bien-être mental et corporel. Je n’avais pas pris un seul comprimé de médicaments mais j’étais à nouveau en parfaite santé.
L’état mental a changé et donc le physique l’a irrésistiblement suivi. Plus tard dans la journée, mon amie vint me rendre visite pour me remercier de la veille et s’excuser des malentendus et depuis tout redevint normal.
Mais remontons un peu en haut vers ce qui m’a rendu ainsi malade. Ce n’était pas du tout le fait que mon amie ne m’a pas reconnu l’effort fourni pour l’aider encore moins le fait que j’ai dû laisser tomber certaines de mes obligations pour aller aider sans merci. Mon malaise était plutôt dû aux sentiments engendrés par les pensées que j’avais entretenues de tout ce qui s’était passé. Donc ma souffrance venait en réalité de mes propres pensées. Une fois que les pensées ont changé, les sentiments ont changé et mon humeur ainsi que mon état physique ont changé et pour finir ma relation avec mon amie s’est rétablie.
Tout change quand nous changeons notre état mental. Tout change quand nous fixons le regard sur la réalité au-delà de l’apparence et que nous avons plus confiance en cette réalité qu’en l’apparence. Derrière chaque image tordue de la Vérité, il y a la vérité divine toujours présente que nous pouvons voir si nous choisissons de la voir au-delà de l’apparence. Nous sommes des êtres divins, des êtres d’amour entourés d’autres êtres d’amour et de lumière. Nous devons nous connaître et nous réjouir de ce fait et nous questionner devant chaque situation ou circonstance. Nous devons questionner la vérité au lieu de nous maintenir à la surface de l’apparence. L’apparence nous frustre, nous rend malade, mais la Vérité nous repose et nous libère de tout mal.
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Connaître et vivre selon la vérité est notre raison d’être. Et nous devons en jouir quelques soient les circonstances. Nous ne devons pas nous laisser tourmentés par les apparences. La vie est plénitude et abondance et nous ne devons rien laisser nous troubler. Nous devons toujours vivre consciemment notre nature divine et la nature divine de tout ce qui existe. Tel est notre devoir et droit.
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