La société civile, les acteurs de la classe politique et les responsables religieux et traditionnels se retrouveront en avril 2024 pour discuter des questions d’utilité nationale. Comme annoncé depuis des mois déjà, le dialogue national inclusif pourra enfin se tenir pour décider de la suite de la période de transition et de l’après transition.
« Il est convoqué à Libreville, du 2 au 30 avril 2024, un dialogue national inclusif ». Ainsi peut-on lire à l’article 2 du décret que le président de la transition, Brice Oligui a signé et qui a été rendu public pour cette fin. Longtemps réclamé, ce dialogue national inclusif permet aux différentes forces vives de la nation gabonaise de s’exprimer, d’apporter leur touche pour la consolidation de la démocratie et de l’État de droit dans le pays après le coup d’État du 30 août 2023.
« Le dialogue national inclusif a pour mission de fixer la durée de la transition et de proposer l’organisation politique, économique et sociale de la nation après la transition », précise l’article 3 du même document.
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Et pour Murielle Minkoué Mintsa, ministre de la Réforme des institutions et responsable chargée d’organiser ce dialogue, ce dernier a pour but de préparer l’après-transition. Elle sera chargée de la rédaction du rapport général et final de ces assises. C’est l’archevêque métropolitain de Libreville, Monseigneur Jean-Patrick Iba-ba qui préside la rencontre. Dans cette tâche, il sera secondé par des représentants de l’Église protestante et de la religion musulmane.
A la fin du dialogue qui va regrouper 580 participants dont 104 partis politiques, l’archevêque métropolitain de Libreville devra remettre les conclusions du dialogue au Président de la qui les transmettra au Président élu à l’issue de la transition pour application.
