
Le Soudan est le pays le plus endetté d’Afrique. Le FMI annonce vouloir effacer 90% de la dette ces trois dernières années, soit 50 milliards de dollars.
[penci_related_posts dis_pview= »no » dis_pdate= »yes » title= »Sélection Sunvi Média » background= » » border= » » thumbright= »no » number= »4″ style= »grid » align= »none » withids= » » displayby= »cat » orderby= »rand »]
Tant ce coup de chiffon s’accompagne d’exigences, mais aussi d’un coup de pouce financier. Khartoum reçoit du même FMI près de 2,5 milliards de dollars au titre de la facilité élargie de crédit. Un crédit qui entre dans la politique de l’institution pour les pays du tiers monde.
Il faisait deux ans que le Premier ministre, Abdalla Hamdok, travaillait pour arriver à ce résultat. Deux ans de travail et de négociations avec les créanciers et avec le FMI. Deux ans aussi de réformes « douloureuses » pour la population, comme l’arrêt de certaines subventions sur le pain ou l’essence qui a provoqué la cherté des denrées alimentaires et un fort mécontentement dans le rang de la population.
A (re) lire : Le Président Paul Biya scelle un nouveau partenariat d’affaires avec Aliko Dangoté
Khartoum traînait une dette de près de 60 milliards de dollars qui limitait sa capacité à emprunter pour financer son économie. Désormais, ce poids financier pourra disparaître à 90%. Seule condition, que Khartoum respecte un certain nombre d’engagements, entre autres sur la bonne gouvernance et la bonne gestion des finances publiques.
« Il ne s’agit pas de retomber dans le surendettement », a prévenu la cheffe de mission du FMI au Soudan. Cependant, tout ne se résume pas à assainir les finances publiques, surtout quand plus de la moitié de la population vit dans la plus grande pauvreté. Et pour apporter un ouf financier au sein de cette population, le FMI octroie 2,5 milliards dollars, qui serviront notamment à financer les importations de produits de base et à redresser la monnaie.