La question liée à la pollution environnementale fait partie des défis les plus urgents à travers le monde entier. Au Gabon, à travers l’initiative « Challenge bouteilles plastiques », le pays entend réduire la pollution afin de garantir un environnement sain et durable pour les générations futures. C’est également un moyen pour les populations de se faire des revenus.
Exécutée en collaboration avec plusieurs institutions telle que Clean Africa, la deuxième édition du « Challenge bouteilles plastiques » vient de connaître son épilogue. L’objectif de ce challenge est de rendre les rues plus accessibles, plus propres et sans aucune bouteille plastique. Cette édition s’est tenue du 10 au 20 juin 2023 dans le grand Libreville et a suscité beaucoup d’engouement au sein des populations.
Pour Anne Nkene Biyo’o, administratrice générale de l’autorité administrative de la ZES de Nkok, les enjeux de notre société évoluent. “Dans la ville de Nkok, nous mesurons pleinement les défis qui sont les nôtres notamment rendre possible le développement économique indispensable à la création de richesse mais également à la préservation de l’environnement nécessaire pour sauver la planète », soutien-elle.
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Cette opération a été une grande prouesse pour le Gabon. Elle a d’ailleurs favorisé la collecte de 10 millions de bouteilles en une dizaine de jours. À cet effet, Anemone Mengome, Directrice Générale de Clean Africa se réjouit du beau travail qui a été fait.
« Vous nous avez prouvé qu’il était possible de travailler ensemble pour combattre la pollution plastique. Si nous avons été capable de faire cet exploit en une dizaine de jours, imaginez l’impact que nous pouvons avoir lorsque tous ensemble à l’échelle nationale, nous aurons décidé d’adopter de bons gestes dans notre vie de tous les jours », Anemone Mengome, Directrice Générale de Clean Africa sur Gabon 24.
Les initiateurs du projet ont racheté, auprès des participants, des bouteilles collectées et des participants sont repartis avec des sommes allant jusqu’à 500 mille francs CFA.
