L’Amnesty international a présenté un rapport sur les conditions de détention dans les prisons en Guinée. Le rapport a fait cas de la violation des droits de l’homme et des traitements que l’organisation juge inhumains.
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Des détenus dans des prisons surpeuplées, des établissements pénitentiaires insalubres et des prisons qui ne répondent pas aux normes internationales des droits de l’homme en Guinée. C’est la conclusion issue de l’étude d’Amnesty International dans le pays. Des conclusions consignées dans le rapport que l’institution a rendu public.
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L’étude s’est également basée sur les témoignages tant des détenus que des familles de ces derniers. Des témoignages recueillis par Amnesty International auprès de parents de détenus décédés montrent par exemple que les autorités guinéennes ne respectent pas les standards internationaux en matière de droit de détenus.
[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Témoignage d’un militant de l’UFDG détenu à la prison centrale de Conakry à la fin de l’année 2020″ font_weight= »bold » font_style= »italic »]On se couche les uns sur les autres, la nourriture arrive déjà pourrie. Les prisonniers font leurs besoins les uns à côté des autres. Il n’y a pas d’infirmerie, c’est juste une inscription sur une porte. Un seul médecin vient pour tous ces détenus. Quand les gens se révoltent, on les envoie à l’hôpital de Ignace Deen[/penci_blockquote]
Selon les normes internationales, tout détenu a le droit d’être traité avec dignité, de recevoir de la nourriture des conditions d’hygiène et des soins adéquats et appropriés. A la fin de leur rapport, Amnesty International a souhaité que des détenus arbitraires, provisoires soient libérés le plus tôt possible ou aient accès à un avocat et soient jugées dans les moindres délais.
