Startup basée à Paris et en Côte d’Ivoire, Susu se réclame panafricaine et ambitionne de révolutionner le secteur de la santé dans les pays africains.
La création de Susu (solidarité en Yoruba), cofondée par la Fraco-béninoise Bola Bardet, est partie du constat selon lequel le secteur de la santé en Afrique est en plein essor et « très prometteur ». Justifié par la démographie avec une estimation à deux milliard le chiffre de la population, la prospérité remarquable de la classe moyenne, l’allongement de l’espérance de vie, qui engendrent des défis à relever. L’insuffisance de l’assurance santé, la complication de la prise en charge de certains patients.
« On a une assurance avec une petite élévation de 3%, 97% de la population n’a pas accès à des solutions de financement de leur santé et en plus de ça, les personne vulnérables, les personnes hyper pauvres, les diabétiques les maladies chroniques, les femmes enceintes également, ont un accès encore plus compliqué à la santé parce que les assureurs n’en veulent tout simplement pas. » Bola Bardet, Cofondatrice de Susu.
Présente aujourd’hui dans trois pays africains, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Cameroun, la startup panafricaine propose des solutions pour rendre accessibles et abordables les soins de santé. En partenariat avec les assureurs locaux, Susu met à disposition de la population, des solutions d’assurances finançables par les proches de la diaspora pour les siens résidant en Afrique. Soulagement des deux côtés puisque les habitants de la diaspora qui ont l’habitude d’envoyer de l’argent pour les soins à leurs parents sans être sûrs de l’obtention de soins de qualité de ces derniers et les familles qui eux, obtiennent des solutions d’assurances santé.
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Pour les personnes jugées « non assurables » par les assureurs traditionnels, Susu propose une alternative. Les bouquets de santé sont disponibles pour les hypertenseurs, les diabétiques, les femmes enceintes, ceux-là qui ne peuvent pas bénéficier d’une assurance. Ils peuvent aussi obtenir une assistance avec des articles, des vidéos et des réponses d’experts pour leur santé. Cela est possible avec une application à télécharger, selon sa verticale de santé. Pour la partie Maternité par exemple, l’application Maman care permet aux femmes enceintes de suivre l’évolution de leur grossesse, d’être accompagnées. Après la réussite du projet pilote, le activités proprement dites seront bientôt lancée dans ce mois d’octobre 2022.
Pour l’heure, tout semble favorable à l’expansion de cette startup dans toute l’Afrique, en commençant par l’Afrique de l’Ouest. Elle a en effet levé 3 millions d’euros et intégré l’élite de la santé digitale en Europe, l’accélérateur Future4care
