
Une récente attaque perpétrée à Balad Hawa, ville frontalière entre la Somalie et le Kenya a fait 11 morts. Ces attaques ont plus compliqué encore les relations diplomatiques entre ces deux pays.
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Pour la Somalie, l’armée kenyane est impliquée dans des attaques qui ont opposé le 25 janvier une milice du Jubaland aux forces gouvernementales. Aux fins de calmer les tensions après rupture des relations diplomatiques par la Somalie, l’organe régional de l’Autorité intergouvernementale (IGAD) a chargé le Djibouti de mener une enquête.
Mais la Somalie est en désaccord avec le rapport issu de cette enquête. Pour elle, il était « prédéterminé », est à la faveur du Kenya et porte ainsi atteinte à la crédibilité et l’impartialité du gouvernement du Djibouti et à celles de l’IGAD. La Somalie avait en effet déclaré le 28 janvier que l’attaque du 25 janvier avait été planifiée depuis le Kenya. Selon elle, la milice est entretenue par les Forces de défense du Kenya (KDF).
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Par contre, le porte-parole du gouvernement du Kenya, Cyrus Oguna, lors d’une conférence de presse le 29 janvier, dément ces accusations d’ingérence dans la politique intérieure de la Somalie. La situation pourrait ne jamais s’améliorer car, le secrétaire du cabinet de défense déclarait bien avant que l’approbation de l’ONU était nécessaire à toute décision de retrait des forces armées kényanes en Somalie.