L’appel du Secrétaire général des Nations unies pour des entreprises africaines

A l’inauguration de l’Initiative mondiale des entreprises africaines, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), António Guterres, a tenu un discours révélateur du potentiel africain et incitant à l’action.

Dimanche 18 septembre 2022 à New York António Guterres, lançait cette initiative qui a pour vocation de faire connaître les opportunités qui se présentent en Afrique et ainsi attirer plus d’investissements en vue d’accélérer son développement. Si l’Afrique demeure toujours dans la position du sous développement avec les attributions de continent de la famine, de la misère, de la pauvreté et tout ce qu’on y ajoute, le chef de l’Onu y voit un continent plein de ressources et de potentiels et veut cette vision pour tout le monde. 

« Le monde doit voir l’Afrique pour ce qu’elle est : une terre au potentiel et aux ressources énormes ».

Un potentiel qui a permis à tous les secteurs de l’économie, de l’industrie à l’agriculture, des services à la finance, d’entamer une croissance galopante, au point où on ne peut pas la stopper.   Pour lui, l’Afrique est un grand maillon du commerce mondial et une destination d’investissement majeur. Comprenant certaines des économies les plus dynamiques au monde, avec un capital humain en même temps une main d’œuvre, un marché de consommateurs et d’entreprises, elle “a plus, beaucoup plus, à offrir”.  

La richesse du continent en source d’énergie solaire, éolienne, hydraulique et géothermique est une autre de ces potentialités qui lui permettrait de créer plus de 6 millions d’emplois dans la perspective 2050, si elle envisageait une transition vers une énergie propre. Cependant, seulement 2% des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables a concerné l’Afrique.  Et cela n’est pas la seule injustice dont est victime le continent. 

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« l’Afrique est confrontée à d’énormes vents contraires et à des crises dont elle n’est pas responsable », a affirmé António Guterres. Au nombre de ces ‘’vents contraires”, la COVID-19, la crise climatique, la guerre en Ukraine, les inégalités croissantes, la crise du coût de la vie, le recul en matière d’objectifs de développement durable et le système financier mondial. Sur ce constat, il « nécessite une réforme de fond ».

« Nous sommes ici ensemble parce que nous savons que le moment est venu d’agir sur la base d’un nouveau récit : mettre en évidence les opportunités de nouveaux modèles et technologies de financement ; reconnaître l’émergence des industries créatives et culturelles africaines sur la scène mondiale; se concentrer sur la transition climatique ; transformer les systèmes alimentaires, et assurer la pleine participation des femmes, des jeunes et de la diaspora africaine », António Guterres, secrétaire général de l’ONU

Sur cette lancée, avec des investissements audacieux et la participation de l’Union africaine, des gouvernements et du secteur privé, la création des conditions du succès est inévitable.

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