Les Shebabs, groupe extrémiste lié au groupe Etats islamiste continue de semer la terreur au sein des habitants du village de Palma, situé à l’extrême nord de la Mozambique. Au même moment, les autorités annoncent un retour rapide de la paix dans cette région.
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Depuis plus de 3 ans et demie, le village de Palma se vide de ses habitants. Pillages, fuites, prise en otage, viols, meurtres et attentats. Tels sont les maux qui minent cette ville depuis tout ce temps sous le regard, presque impuissant des autorités mozambicaines.
Ces derniers jours, les Shebabs ont intensifié leurs actions, ce qui met à l’épreuve, une nouvelle fois, les autorités du pays. La situation humanitaire continue donc de s’aggraver alors que de nombreuses organisations non gouvernementales sont déjà sur le terrain pour des actions humanitaires.
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[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Caifadine Manasse, porte-parole du Frelimo, le parti au pouvoir » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Le gouvernement n’a jamais négligé les attentats, le terrorisme est le terrorisme. Dans n’importe quelle partie du monde, le terrorisme est quelque chose [qui arrive] par surprise, c’est quelque chose qui arrive de manière non préparée. Caifadine Manasse[/penci_blockquote]
Et pour Chongo Vidigal, porte-parole des forces de défense et de sécurité du pays, ce sont des petits groupes, souvent infiltrés parmi les populations qui tirent d’usure sur nos forces. Mais assurément, poursuit-il, il n’y a pas un grand groupe terroriste dans le village de Palma.
Pour ces soutiens du pouvoir en place, le gouvernement fait tout son possible pour protéger au mieux les habitants de ce village et ceux des villages voisins afin que le Mozambicain, peu importe sa position sur le territoire, soit protégé de ces terroristes.
Mais pour des populations victimes, les efforts de ce gouvernement peinent à convaincre puisque la réalité sur le terrain est tout autre. Elles estiment que si le gouvernement s’était davantage investi, le calme se serait revenu dans le village.
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Les populations qui fuient leurs maisons se réfugient à Pemba, la capitale provinciale. Ainsi, les terroristes occupent donc les maisons abandonnées pour mieux opérer sur place.
