
Les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont annoncé leur retrait collectif, avec effet immédiat de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Un tel retrait suscite des interrogations.
Dans un entretien, le ministre malien de l’économie et des finances, Alousséni Sanou, a dévoilé les opportunités qu’offre ce retrait de cette communauté. Il a expliqué que le retrait du Mali de la Cedeao offre des opportunités de développement économique dans des secteurs tels que l’agriculture et l’énergie.
Sur le plan financier, soutient-il, le Mali en bénéficiera car il a un déficit commercial avec la zone Cedeao-Uemoa. Les exportations du Mali vers la Cedeao représentent seulement 9% de ses exportations totales, ce qui entraîne une perte de près de 120 milliards de Fcfa en raison des tarifs appliqués.
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Après avoir quitté la Cedeao, le budget du Mali augmentera automatiquement de 21 milliards de Fcfa. De plus, le ministre a souligné que le retrait de la Cedeao permettra au Mali de fixer ses propres tarifs et d’attirer davantage d’investissements directs.
Le gouvernement mettra en place une commission interministérielle pour surveiller les marchés et ajuster les politiques si nécessaire.