Après plus d’un an de cessation des activités sportives surtout liées à la lutte traditionnelle, les Sénégalais peuvent désormais revivre leur passion dès ce dimanche 4 avril avec la reprise des compétitions.
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La lutte traditionnelle sénégalaise fait l’unanimité au sein des populations. Du plus jeune au plus âgés, tous adorent cette lutte qui permet de valoriser, au-delà du combat, la culture de chaque région. Suivant les prévisions des autorités sénégalaises en charge de cette lutte, la compétition reprend avec plus de 10 mille spectateurs ce dimanche à Dakar.
Et comme pour les autres activités sportives, la lutte sénégalaise avait connu un arrêt pour cause de la pandémie liée au coronavirus. Et l’annonce de la reprise est un ouf de soulagement pour ces acteurs qui n’attendaient que cela pour pleinement vivre leur passion.
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[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Khalifa Ababacar Niang, responsable de l’écurie de lutte Tayshinger » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Tous les Sénégalais aiment la lutte parce que c’est là où nous nous retrouvons. Non seulement, nous pratiquons ce sport, mais c’est toute une culture qui est ramenée lors des séances de lutte.[/penci_blockquote]
La lutte sénégalaise est un sport de contact qui intègre la boxe. Le lutteur peut, à la fois, donner des coups et recourir au corps pour faire tomber son adversaire. Cette discipline est régie par le comité national de gestion de la lutte, qui regroupe en son sein, d’anciens figures de ce sport.
Signalons que cette lutte se nourrit des rites mystiques, des cérémonies traditionnelles avec un accompagnement du lutteur par un marabout.
