
Après sept jours de discussion, la Conférence consultative nationale de la Somalie a accouché ce dimanche 9 janvier 2022, plusieurs accords dont celui disposant l’achèvement des élections législatives de la Chambre basse du Parlement dans un délai de 40 jours.
La Somalie va enfin tourner une nouvelle page de son histoire politique. Ce dimanche, la Conférence consultative, qui a duré sept jours, et à laquelle ont pris part les chefs des Etats fédéraux, des personnalités politiques et civiles ainsi que le Premier ministre Mohamed Hussein Roble a fait état de plusieurs décisions. Entre autres, les participants ont déclaré à la fin de cette Conférence qu’un accord politique a été trouvé pour la mise en place des membres du Parlement. Il s’agit notamment de parachever les élections législatives de la chambre basse du Parlement, dans un délai de 40 jours, à compter du 15 janvier.
[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Mohamed Ibrahim, porte-parole du gouvernement » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Les personnalités réunies à la Conférence consultative sont parvenues au terme de rencontres intensives, qui ont duré sept jours, en présence des partenaires internationaux de la Somalie, de représentants de Société civile et des éventuels candidats à l’élection présidentielle, à plusieurs points consensuels dont celui de terminer les élections législatives (Assemblée du Peuple) en parachevant celles de la Chambre basse, dans un délai de 40 jours à partir du 15 janvier, soit le 25 février prochain.[/penci_blockquote]
Il a également fait savoir que la Conférence consultative demande le respect des accords surtout le prélèvement par les commissions électorales du quota de 30% réservé aux femmes aux élections du Conseil du peuple et appelle chaque partie à jouer sa partition pour un bon déroulement des élections. « Les Etats fédérés doivent autoriser les observateurs indépendants, les médias et les chefs de tribus à superviser les élections afin d’en garantir la transparence », les forces armées ne doivent « pas interférer dans le processus politique dans le pays et doivent accomplir leur devoir, consistant à protéger la sécurité du territoire » a souligné la Conférence consultative nationale.
A (re) lire : Début des pourparlers sur la sécurité et les élections en Somalie
Par ailleurs, la Conférence exhorte la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) à renforcer la sécurité du Palais présidentiel, où sont installés les sièges et les bureaux gouvernementaux, dont celui du Premier ministre. La Conférence consultative nationale intervient au terme de la crise politique qui a opposé le Premier ministre au Président de la République Mohamed Abdullahi Farmaajo. Une crise qui s’est développée au fil du temps et le Président a décidé de suspendre le Premier ministre et de réduire ses prérogatives.