Technologie : 24 langues ajoutées à Google Traduction, 10 africaines

Plus de 300 millions de personnes pourront désormais bénéficier des services de traduction de Google en leur langues avec cet ajout d’autres langues tant internationales que africaines.

C’est un exploit dont se vante déjà la firme dans son ambition de connecter le monde entier. Et pour les responsables de Google, « pendant des années, Google Translate a aidé à briser les barrières linguistiques et à connecter les communautés du monde entier ».

En ajoutant 24 autres langues aux 109 préexistantes, Google impacte  plus de 300 millions de personnes à travers le monde pour sa plateforme de traduction. Il entend, par cette décision, aider ceux dont les langues « ne sont pas représentées dans la plupart des technologies ». Du bhojpuri au Dhiveri en passant par l’Ewe, ces langues ont été principalement choisies en Afrique et en Asie. Les langues africaines qui figureront dorénavant sur Google Traduction sont : le Bambara – Mali, l’Ewe – Ghana et Togo, le Krio – Sierra Leone, le Lingala – Afrique centrale et RDC, le Luganda – Ouganda et Rwanda, l’Oromo – Ethiopie, le Sepedi – Afrique du Sud, le Tigrinya – Erythrée et Ethiopie, le Tsonga – Afrique du Sud et le Twi du Ghana.

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Alors que le logiciel utilisé pour traduire et apprendre à améliorer l’interprétation était alimenté par de la ressource déjà traduite, l’intégration de ces nouvelles langues s’accompagne d’une avancée technologique pour le géant de l’internet. Le nouveau logiciel mis en place n’est pas dépendant des exemples précédents.

[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Isaac Caswell, chercheur de Google Translate » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Pour de nombreuses langues prises en charge, même les plus grandes langues d’Afrique que nous avons prises en charge, comme le yoruba ou l’igbo, la traduction n’est pas très bonne. Elle permet de faire passer l’idée, mais elle perd souvent une grande partie de la subtilité de la langue[/penci_blockquote]

Il admet que le problème pourra être observé aussi pour les nouvelles langues mais en fin de compte, c’est au traducteur de décider. Des locuteurs de ces langues ont en effet confié que c’est déjà un bon début.

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