Au Togo, les aires protégées de l’Etat sont devenues des terrains de chasse des braconniers. Malgré les efforts des gardes forestiers, ces braconniers continuent leurs activités qui menacent l’écosystème.
Et c’est pour freiner cette pratique que le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Foli-Bazi Katari, a entamé une tournée nationale il y a quelques jours. Ce weekend, avec sa délégation, il était à Tsévié, dans le village Eto, préfecture de Zio. La délégation a visité les aires protégées de cette localité. L’objectif de cette descente pour le ministre est de prendre connaissance de cette aire protégée de l’Etat afin d’évaluer les espaces reboisés et ce qui reste.
[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= » » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Sur ce site du village Eto, l’Etat dispose de 12 milles hectares d’aires protégées dont 3 milles hectares reboisés.[/penci_blockquote]
Après la visite du terrain, le ministre en charge des Ressources forestières a tenu une séance de travail avec les agents forestiers de la direction régionale de l’environnement du développement durable et de la protection de la nature de la Maritime. A cette séance, ces forestiers ont exposé leurs diverses préoccupations au ministre. Ils ont évoqué le manque de personnel, l’insuffisance et l’inadéquation du matériel face aux braconniers qui disposent des armes automatiques plus sophistiquées.
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A la suite de leur chapelet de doléances, le ministre a promis porter les préoccupations plus haut pour leur satisfaction. Il a tout de même invité ces agents à plus de rigueur pour décourager les braconniers et les coupeurs de bois sans autorisations.
