![Tourisme : Le Bénin, une terre de culture](https://i0.wp.com/sunvimedia.info/wp-content/uploads/2020/11/Culture-Beninoise.jpg?fit=772%2C522&ssl=1)
Le Bénin regorge d’énormes atouts touristiques et qui font la fierté des fils de cette nation. Une richesse culturelle qui pourrait, si la volonté politique l’accompagnait, pourrait constituer un apport important pour l’économie du pays.
De la partie méridionale du Bénin à celle septentrionale, des atouts touristiques et culturels foisonnent et laissent même perplexes tout visiteur et amoureux des vestiges ancestraux.
Au-delà du paysage attractif et qui fait rêver dans le nord du Bénin, on retrouve le fameux rythme appelé Tèkè. C’est une danse qui s’observe chez les jeunes lors de l’intronisation d’un roi ou pendant la fête de la Gaani, la fête identitaire du milieu baatonu. Pour mieux comprendre, les danseurs de Tèkè portent un chapeau, un long pantalon bouffant et un chasse mouche fait de queue de mouton. D’une autre main, ils tiennent un bâton, d’où le second nom de la danse, la danse des bâtons. Lors de la danse, les acteurs font des mouvements des pieds et des mains tout en se déplaçant.
Lire : Des artistes à la rescousse de la musique traditionnelle centrafricaine
En descendant de quelques kilomètres, au centre du pays, le rythme zenlin apparaît pour « mieux accompagner les parents défunts dans la félicité éternelle ». C’est un rythme qui se joue lors des cérémonies funéraires et son nom diffère selon les régions. Ce rythme est joué avec des vases en terre cuite caressés par un éventail qui lui confère un son assez lugubre, rappelant le deuil et le changement d’humeur des membres de la famille éplorée. Ce son est accompagné par d’autres que font le tambour « kpézen » et les gongs de diverses formes.
Seuls les membres de la famille devaient danser sur le rythme en donnant des présents appelés « Zendo » (argent ou autres matériel montrant l’importance du défunt à leur yeux).
Dans la région de l’Ouémé il est aussi appelé Zankpanou et s’exécute à côté du lit mortuaire. Selon certaines sources, le rythme Adoun serait aussi du Zenli.
Dans le registre de cette large gamme de potentialités culturelles et qui devraient attiser la curiosité de tout touriste, on retrouve les 12 danses plus répertoriés selon les autorités ministérielles. Il s’agit notamment de Eyo et adjahou pour les départements de l’Atlantique et du Littoral au sud du Bénin. Dans les départements de l’Ouémé et du plateau, on retrouve les rythmes Kouloumbou et Akonhoun.
Lire: Festival Zou Livres 2020 : Les rideaux sont désormais tombés
Au nord du Bénin, en plus de Tèkè, on y retrouve Dikambéri et War des départements de l’Atakora et de la Donga du nord-ouest du pays, Koobi et Sinsinnou pour les départements du Borgou et de l’Alibori au nord-est du pays, Avivi et Agboka des départements du Mono et du Couffo au sud-est du Bénin.
Et pour sa toute première fois en visitant le Bénin en 4 ans de gouvernance, le Président en exercice Patrice Talon a apprécié cette richesse et ces atouts cultuels et touristiques qui constituent un riche patrimoine à conserver et à vendre. Mais malheureusement, la volonté politique tarde à accompagner les beaux discours des dirigeants.