Ce mardi 30 janvier 2024, le ministère éthiopien des Transports et de la Logistique a annoncé son intention de mettre fin à l’entrée des véhicules non électriques. C’était à l’occasion de la présentation d’un rapport de performance semestriel au Parlement.
Devant le comité permanent du développement urbain et des transports de la Chambre des représentants du peuple ce mardi, le ministère éthiopien des Transports et de la Logistique a fait savoir sa volonté de mettre terme aux importations de voitures hybrides. Ceci en raison de l’achèvement du plan directeur logistique de l’Éthiopie, qui prévoit la mise en œuvre de « transports verts ».
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Pour répondre donc aux besoins de ce projet, il a expliqué que des efforts étaient en cours pour mettre en place des stations de recharge pour les voitures électriques, rapporte l’Agence de presse africaine (APA). Il soutient aussi que cette décision résulte de l’incapacité de l’Éthiopie à importer de l’essence en raison de ses ressources limitées en devises sans pour autant préciser la date pour l’entrée en vigueur de cette mesure. Selon un rapport, le gouvernement éthiopien a introduit la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), la taxe d’accise et les exonérations de surtaxe pour les voitures électriques en 2022.
Avec une telle décision de mettre fin à l’entrée des véhicules non électriques, reste à savoir si les véhicules en transit depuis l’étranger sont soumis à la nouvelle politique d’autant plus que rien n’a été précisé à ce sujet par le ministère éthiopien des Transports et de la Logistique.
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