
Résolument décidée, l’Union européenne veut sévir en adoptant ce 22 janvier 2024, des mesures restrictives contre six entités pro-guerre. Ces entités sont connues pour leur soutien aux combats entre les Forces armées soudanaises (FAS) et les Forces de soutien rapide (RSF) ainsi que leurs milices.
Au moins 13 000 morts et 7 millions de déplacés en neuf mois. C’est le bilan de la guerre déclenchée au Soudan en avril 2023. Une situation qui préoccupe la communauté internationale. Ainsi, pour résoudre le contentieux, l’Union européenne a décidé de prendre des mesures restrictives à l’encontre de six organisations présentes dans le pays. Il leur est reproché de soutenir des activités portant atteinte à la stabilité et à la transition politique au Soudan. Des actions qui amplifient et font perdurer les combats.
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Il s’agit de la société Zadna International Company for Investment Limited contrôlée par l’armée soudanaise et trois autres (Al Junaid Multi Activities Co Ltd, Tradive General Trading et GSK Advance Company Ltd), impliquées dans l’achat d’équipements militaires pour les Forces armées. Celles-ci verront de ce fait le gel de leurs avoirs ainsi qu’une interdiction d’accès à des fonds ou des ressources économiques, directement ou indirectement.
L’annonce de ce communiqué a été vivement critiquée par certaines organisations des droits de l’homme qui jugent que les sanctions sont « trop peu » et arrivent « trop tard ».
Préoccupée par la situation humanitaire au Soudan, l’UE entend utiliser tout son pouvoir pour un rétablissement de la paix même s’il s’agit de sa première, de prendre de telles sanctions contre des sociétés dans le cadre de la guerre dans ce pays.