Je n’encourage pas ici les gens à se jeter dans une philanthropie sans raisonnement, je parle de l’entraide basée sur la raison et le souci d’un bien-être pour soi et pour tous.
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J’ai lu récemment sur les réseaux sociaux l’histoire de Luis Hernández, le propriétaire du restaurant la casa de Sobores, un petit restaurant dans une ville de l’Espagne. Ce restaurant célèbre constituait toute la source de revenu et donc de survie de son propriétaire. Mais avec le temps et l’apparition des nouveautés culinaires, il perdit sa notoriété et n’était donc plus cette source d’abondance pour son propriétaire. Découragé, Luis décida de le vendre et pendant la période d’attente d’un potentiel client pour prendre ce lieu si chèrement gardé pendant des années, il fit une découverte qui changea toute son existence.
Se rendant un jour dans le restaurant, après un bon moment d’absence, presque d’abandon, il vit dans une nuit froide, un mendiant avec sa fillette de 8 ans qui se réfugiaient sous un petit toit. Les deux mendiants n’avaient pas où se coucher et se contentaient de ce refuge peu adapté. Lorsqu’il les vit, Luis n’a pas pu s’empêcher de leur venir en aide après quelques échanges. Il leur offrit pour toit son restaurant en vente. Le père et sa fille s’en retrouvaient aux anges. Mais ce mendiant du nom de Thomás était un chef cuisinier caché par les vicissitudes de la vie. Et comme les nuages ne peuvent éternellement garder caché le soleil brillant, cet homme ne tarda pas à prouver son talent à son hôte. La suite détaillée de l’histoire est fort intéressante, mais pour la rendre courte ici, les deux hommes et la petite fille ont remis sur pied ce restaurant mourant et en ont trouvé tout le bonheur que recherchait l’un et l’autre.
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Le bonheur appelle le bonheur de même que le malheur appelle indubitablement le malheur.
Luis a trouvé son propre bonheur en aidant l’autre à trouver le sien. Le talent de cet homme était tout ce dont Luis avait besoin pour faire renaître tous ses espoirs, et l’abri offert par Luis, était tout ce dont avait besoin ce mendiant pour continuer à donner au monde le meilleur de lui-même. Nous avons toujours quelque chose à donner et à recevoir du monde. C’est cela notre raison d’être. Mais parfois, nous devons d’abord donner. Et nous devons donner sur la base de l’unicité et de l’unité de tout ce qui existe.
Tout est Un et est une partie fidèle du grand Un. Comment peut-on vraiment être heureux sans les autres ? Nous devons apprendre à inclure tout le monde dans la plénitude du bien. Je ne suis pas le seul enfant de Dieu et mon prochain celui du diable. Ce faisant, je tombe dans la dualité. J’accepte ainsi l’existence de deux créateurs antagonistes et donc de deux créations diamétralement opposées. Par conséquent, j’accepte l’existence, le pouvoir et l’activité du bien et du mal. Ce qui est totalement contre mon bien être. Mais nous devons voir tout le monde avec la même vision, sous le même dénominateur car nous avons tous un seul père, mieux, nous sommes tous les formes manifestes de la même substance, Dieu, le bien.
Et quand nous maintenons cette vision de toute la création, nous trouvons partout de la bénédiction et nous sommes partout de la bénédiction que nous ne pouvons pas manquer de répandre. Nous trouvons de la bénédiction même de la situation que les autres peuvent juger de la plus pénible.
J’ai plusieurs fois été bénie en aidant les autres d’une manière ou d’une autre. Une fois, j’ai dépanné une dame qui devait rentrer chez elle mais n’avait pas les moyens. Elle m’a arrêté dans une ruelle pour que je l’aide. J’étais déjà en retard pour venir à l’endroit où je me rendais. Et j’y allais pour chercher un certain montant, paiement d’un service rendu. Mais l’air fatigué de la dame m’a beaucoup émue et j’ai décidé d’aller la déposer d’abord chez elle.
Quand nous arrivons dans la rue qui mène à la maison de sa grande sœur où elle séjournait, je fis la fortuite rencontre d’un parent que je ne voyais que rarement. C’est ce dernier qui m’a vue à travers ses rétroviseurs, et m’a arrêtée. Nous avons échangé rapidement sur un très bon projet qui m’a béni pendant des années. Et non seulement cela, mais quand je voulais partir, il m’a tendu une enveloppe qui comportait le double de ce que j’allais chercher à la hâte à l’autre bout de la ville.
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Nous pouvons trouver notre bonheur en donnant à l’autre le sien si nous le faisons avec la compréhension de qui nous sommes et de ce que sont ces autres. Nous sommes tous faits d’une seule et unique étoffe : Dieu. Mais qu’en toutes circonstances, toutes nos intentions et actions soient toujours dirigées et gouvernées par la sagesse divine, celle qui ne trompe jamais. Le bonheur pour tous est possible et vivable si nous pouvons délibérément et consciemment vivre pour Dieu, en Dieu , par Dieu et entouré de dieux. Nous vivrons ici bas et maintenant dans le royaume sublime de tout bonheur où nous ne pouvons donner et recevoir que le bien.
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