Coaching : À qui ressemble l’enfant ?

Combien d’enfants sont ainsi condamnés par ignorance à traîner sur eux un mauvais caractère ou une mauvaise morphologie qui pourtant aurait pu être corrigée ?

C’est une joie pour tout parent d’entendre des autres et de constater par soi-même que sa progéniture est sa ressemblance et même mieux, sa photocopie cachée comme l’adage le dit si souvent ici chez nous. 

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Certains jeunes parents discutent même la ressemblance de l’enfant tout comme si cela détermine leur véritable lien avec leur progéniture.  C’est beau de savoir que notre enfant a gardé des traits caractéristiques de nous. Mais parfois, nous oublions qu’une telle ressemblance inclut tous les traits positifs comme négatifs car la vraie ressemblance embrasse tous les traits de caractère.  

Mais pourquoi faire perpétuer donc chez nos progénitures les caractères que nous essayons déjà de combattre chez nous même ? Je connais une parente qui, à sa naissance, présentait certaines ressemblances physiques avec sa grande mère défunte. Tous les membres de la famille ayant connu la grande mère en question venant saluer la maman du nouveau-né lui proclamaient combien cet enfant était l’incarnation de sa grande mère que ne connaissait même pas la mère. Mais la grande mère en question avait un défaut morphologique.  Elle était courbée à l’assise et a traîné ce problème toute sa vie durant. Quand ma cousine a commencé à rester assise, elle présenta le même handicap. Elle était courbée et facilement cette déformation était aussi attribuée à sa ressemblance avec la grande mère.  Elle continue de traîner jusqu’à présent cette déformation et plus l’âge avance, plus le mal est pesant. 

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Aujourd’hui avec ses 58 ans d’âge, elle marche presque courbée. Les médecins qu’elle consulte lui disent que c’est une petite déformation congénitale qui aurait pu être corrigée depuis sa naissance.  Mais hélas! Tout a été collé à une ressemblance même dans le mal et donc négligé, voire ignoré. 

Combien d’enfants sont ainsi condamnés par ignorance à traîner sur eux un mauvais caractère ou une mauvaise morphologie qui pourtant aurait pu être corrigée ? Mais au lieu de chercher à solutionner le problème,  nous l’entretenons en lui donnant une origine et une raison et nous nous en déclarons des impuissantes victimes. Nous oublions très vite que la pensée que nous avons de nos progénitures forme leur individualité. Et ceci est tout à notre avantage en tant que parents, mais malheureusement, nous ne savons pas en faire usage. Si au lieu d’accepter et d’entretenir des pensées destructrices sur nos enfants, nous les confions à Celui à qui appartiennent toutes choses, nous leur ferons tout le bien de ce monde. Si nous pouvons voir et maintenir sur nos progénitures uniquement la ressemblance de Dieu, nous n’allons plus nous attarder à voir à qui ils ressemblent humainement. Nous ne rechercherons plus en eux des traits physiques ou morales de ressemblance humaine, mais nous allons simplement et toujours fixer nos regards sur les qualités divines qui sont les leurs par nature. Nous allons les voir comme Dieu.

Alors nous nous entendrons apprécier uniquement en eux le divin caractère que nous arrosons ainsi par le maintien de ses caractères dans nos propres pensées.  Et puisque nos pensées en tant que parents façonnent d’une manière et à un certain degré l’individualité de nos progénitures,  nous commençons à voir  manifestes chez nos enfants ses qualités divines que nous chérissons. Voyez-vous avec moi la nécessité de penser la vérité au sujet de nos enfants ? Au lieu de penser : cet enfant me ressemble,  ressemble à son grand père, à sa grande mère ou à un quelconque membre proche ou éloigné de la famille, nous devons plutôt penser: cet enfant est la parfaite ressemblance de Dieu. Il a toutes les qualités de Dieu et qui voit Dieu le voit, il en est l’incarnation. Nous devons le dire avec certitude et foi en comprenant que l’homme est la parfaite expression de Dieu, sa présence manifeste.

Et quoique l’enfant présente des caractéristiques contraires à ce que nous pouvons connaître de Dieu, nous ne devons pas laisser ces caractéristiques influencer notre conception sur son identité réelle. La bonne nouvelle est que lorsque cette vision de l’homme est maintenue sur l’enfant, ce dernier commence à la manifester et le fait dans la mesure de notre compréhension et de notre attachement à la vérité car la vérité a un pouvoir qui la rend manifeste dans notre l’existence de l’homme. L’homme est la ressemblance de Dieu et uniquement de Dieu.  Il est parfait, complet, harmonieux,  intelligent,  sage, beau, saint, sain, heureux, et plein de vie. Laissons l’homme à Dieu. 

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Maintenons le lien entre Dieu et l’homme comme seule origine ou source et fidèle rejeton de cette seule origine. L’homme émane de Dieu et de Dieu seul. Il est sa parfaite ressemblance et porte de Lui toutes qualités et caractéristiques. Réjouissons-nous de la pureté et de la perfection divine qui caractérisent nos progénitures.  C’est la vérité sur l’être de tout homme.

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