Rhoda Musa Aliyah, ancienne dirigeante du Parti démocratique du Peuple (PDP) de la localité de Kaduna se dit inquiète de la négligence des parlementaires quant à l’adoption de la loi sur le genre au Nigeria. Pour elle, ce retard est incompréhensif.
Dans un pays où les femmes représentent environ 49% de la population, il est donc incompréhensible de constater qu’il n’existe, jusqu’à présent, aucune législation pour protéger davantage ces femmes. S’est offusquée l’ancienne dirigeante du PDP de l’Etat de Kaduna.
Pour ce maître de conférence au département de sciences politiques de l’université de Bayero de Kano, la négligence de ces hommes toujours respectés en tant que maris et législateurs a privé les femmes de leur position légitime.
[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Rhoda Musa Aliyah, ancienne responsable du PDP » font_weight= »bold » font_style= »italic »]En tant que femme passionnée par l’amélioration des personnes et de la société, j’appelle la direction de l’Assemblée nationale à mobiliser les membres pour assurer l’élimination totale de toutes les formes de violence.[/penci_blockquote]
Il est douloureux, soutient-elle, que 61 ans après l’indépendance du Nigeria, les femmes et les filles nigérianes soient toujours aux prises avec des violations flagrantes des droits de l’homme, la pauvreté, le manque d’inclusion et diverses formes de discrimination. Au même moment, la Constitution garantit la protection contre toutes les formes de discrimination, tandis que la déclaration universelle des droits de l’homme garantit le droit à l’égalité, à la protection contre la torture et les traitements dégradants, le droit à la reconnaissance en tant que personne devant la loi, le droit à l’égalité devant la loi et le droit à réparer par un tribunal compétent, entre autres.
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