
Jacob Zuma, l’ex-président sud-africain, condamné à 15 mois de prison pour outrage à la justice, devrait se rendre ce dimanche aux autorités policières. Mais sa défense a déposé un recours que la Cour Constitutionnelle examinera le 12 juillet prochain. Le conseil de l’ex Président condamné a annoncé que la sentence est suspendue jusqu’à cette date.
[penci_related_posts dis_pview= »no » dis_pdate= »yes » title= »Sélection Sunvi Média » background= » » border= » » thumbright= »no » number= »4″ style= »grid » align= »none » withids= » » displayby= »cat » orderby= »rand »]
Le dimanche 4 juillet 2021 marquait la date butoir pour que Jacob Zuma se rende aux autorités policières sud-africaines. La Cour constitutionnelle a toutefois accepté de réexaminer la condamnation de 15 mois de prison pour outrage à la justice de l’ex-président sud-africain. C’est suite à une demande d’annulation. Une nouvelle audience est donc programmée à la fin de la première quinzaine de ce mois de juillet. Mais pour des hommes en toge, cette décision ne suspend nullement le jugement et, sauf décision contraire, Jacob Zuma devrait déjà se constituer prisonnier.
Jacob Zuma, 79 ans, ne compte pas se plier à cette décision de la haute juridiction du pays. Il mise sur la carte d’un recours d’annulation de la sentence pour « se tirer d’affaires ». Ses avocats estiment que les juges ont outrepassé leurs droits et invoquent « sa santé instable ». Pour eux, il s’agit d’une « peine cruelle, dégradante et inappropriée ».
A (re) lire : Afrique du Sud – Corruption : Le procès de Jacob Zuma renvoyé
Du côté de la Cour, si l’ancien Président ne se rend pas de lui-même aux autorités, la police ira l’arrêter pour le conduire en prison où il purgera sa peine. Mais l’ex Président continue de bénéficier du soutien de ses militants qui condamnent également ce verdict et témoignent tout leur soutien à Jacob Zuma dans ce dossier.