Bénin : Des pas significatifs dans la préservation de l’environnement

Le gouvernement du Président Patrice Talon a mis un point d’honneur sur la protection de l’environnement et l’assainissement du cadre de vie des Béninois.

Le Bénin, en proie à de nombreux défis environnementaux, affiche néanmoins des avancées notables et des mesures audacieuses prises par le gouvernement pour protéger son écosystème et promouvoir un développement durable.

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Le Bénin a intensifié ses efforts de reboisement pour lutter contre la déforestation galopante. Des programmes tels que « Benin Reforestation Project » ont été lancés pour restaurer les terres dégradées et encourager l’agroforesterie. Ces initiatives ont permis de reboiser des milliers d’hectares, contribuant ainsi à la préservation de la biodiversité. Financé en 2019, à hauteur de 60 millions de dollars, le Projet couvre 14 forêts classées d’une superficie de 917 951 ha, soit 63 % de la superficie totale (1 457 247 ha) des 46 forêts classées que compte le Bénin

De plus, pour réduire sa dépendance aux combustibles fossiles, le Bénin investit massivement dans l’énergie solaire. Des installations de panneaux solaires dans les zones rurales ont non seulement amélioré l’accès à l’électricité, mais aussi réduit les émissions de CO2. Ces efforts s’inscrivent dans une stratégie plus large de promotion des énergies renouvelables à travers le pays.

En dehors des énergies renouvelables, des initiatives innovantes ont vu le jour pour améliorer la gestion des déchets, particulièrement dans le Grand Nokoué (Ouidah, Abomey-Calavi, Cotonou, Sèmè-Podji, Porto-Novo). Des programmes de collecte sélective et de recyclage ont été mis en place, réduisant ainsi le niveau d’insalubrité constaté souvent dans ces villes. Et pour conduire ce vaste projet de salubrité urbaine, le gouvernement a mis en place la Société de gestion des déchets et de la salubrité (SGDS). Cette société emploie plus de 10 mille personnes (emploi direct et indirect), opère dans 6 villes tout en collectant 90% des déchets avec un budget de 57 milliards de francs CFA sur 7 ans. 

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Au Bénin, 58 massifs forestiers ont été classés, représentant près de 25 % du territoire national. Cette statistique est restée inchangée depuis le dernier rapport sur la biodiversité du Bénin.

En dehors de ces actions environnementales, le Bénin a adopté la Politique nationale de l’environnement (PNE) pour encadrer la gestion des ressources naturelles. La PNE vise à intégrer les préoccupations environnementales dans toutes les politiques sectorielles. Cette politique promeut un développement durable en harmonie avec la protection de l’environnement.

Deuxièmement, la Stratégie Nationale pour la Réduction des Émissions de CO2 a été mise en place. Cette stratégie comprend des mesures pour accroître l’efficacité énergétique, promouvoir les énergies renouvelables et développer des mécanismes de compensation carbone. Elle vise à réduire l’empreinte carbone du pays tout en stimulant l’économie verte.

Troisièmement, le Bénin a élaboré des plans nationaux pour s’adapter aux impacts du changement climatique, notamment dans les secteurs de l’agriculture et des infrastructures. Ces plans visent à renforcer la résilience des communautés locales face aux événements climatiques extrêmes.

Le gouvernement a mis en place des lois plus strictes pour protéger l’environnement, comme la Loi-cadre sur l’environnement et la Loi sur les zones humides. Ces législations visent à prévenir la dégradation environnementale et à promouvoir des pratiques durables.

Des projets comme le Programme d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PANGIRE) ont été mis en place pour améliorer la gestion des ressources hydriques. Ces initiatives visent à assurer un accès universel à l’eau potable et à réduire la pollution des cours d’eau.

Le gouvernement béninois a interdit l’exportation du bois et des produits du bois sur toute l’étendue du territoire. Dans le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 3 avril 2024, il a décidé d’actualiser les textes réglementant l’exportation du bois dans le pays afin « de préserver et de développer les ressources forestières » et de « promouvoir la transformation locale des bois destinés à la commercialisation ». Désormais, les nouvelles mesures interdisant l’exportation de toutes ces catégories de bois et produits de bois  « découlent des orientations stratégiques définies dans la nouvelle politique forestière » du pays adoptée en Conseil des ministres, le 22 février 2023. Cette politique forestière prévoit  le reboisement de 150.000 hectares de terres d’ici à 2030, « assorti de la mise en place d’un système résilient de gestion et d’exploitation des espaces forestiers ».

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Les efforts déployés par le gouvernement béninois montrent une détermination claire à relever les défis environnementaux. Bien que des obstacles subsistent, les avancées et les mesures prises constituent des étapes cruciales vers un avenir plus durable. Le succès de ces initiatives dépendra de la mobilisation continue des ressources, du renforcement des capacités institutionnelles et de la participation active des citoyens.

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