La transformation des noix de cajou par KAJU/BÉNIN CASHEW S.A dans la zone industrielle de Glo-Djigbé stimule l’économie et ouvre la voie à un avenir prometteur.
La Zone industrielle de Glo-Djigbé au Bénin ne se limite pas à la transformation du coton et du soja. Elle joue également un rôle essentiel dans le traitement des noix de cajou. Les responsables de Gdiz rapportent que l’entreprise KAJU / BENIN CASHEW S.A, opérant dans ce secteur, dispose de cinq unités de production équipées de technologies modernes, permettant de traiter jusqu’à 120 000 tonnes de noix de cajou brutes chaque année.
Le processus de transformation de la noix de cajou aboutit à la production d’amandes de cajou, exportées vers les pays européens et au-delà. Mais depuis le début des activités de KAJU / BÉNIN CASHEW S.A, qui se consacre à la transformation des noix de cajou, plus de 2 000 emplois directs et 500 emplois indirects ont été créés. Ces chiffres pourraient augmenter dans les prochains mois pour atteindre 2 750 emplois directs et 700 emplois indirects.
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Il est important de noter que les secteurs de transformation de la noix de cajou, du karité, de l’ananas et du soja emploient collectivement plus de 100 000 personnes au Bénin. Selon Letondji Béhéton, directeur de la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie du Bénin (Sipi Bénin), plusieurs usines installées dans la première phase de 400 hectares de la GDIZ se consacrent à la transformation du soja. Les prévisions indiquent que la Gdiz pourrait transformer jusqu’à 300 000 tonnes de soja d’ici la fin de 2024. Des entreprises comme Bénin Organics transforment le soja en huile et tourteaux de soja biologiques, tandis que Bénin Agri produit de l’huile et des tourteaux de soja conventionnels.
La Zone industrielle de Glo-Djigbé continue d’attirer de nombreux investisseurs, récemment marquée par la visite de plusieurs investisseurs français lors du Forum Agribusiness Bénin-France. Organisé par Bpifrance, Business France, et l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (Apiex), cet événement a suscité la satisfaction des investisseurs français face à l’étendue et la qualité du travail accompli, soulignant ainsi le potentiel de la zone.
