Le Chef de l’Etat béninois s’est adressé à la nation ce 29 décembre au parlement. C’est un exercice annuel qui permet au Président de la République de se prononcer sur l’état de la nation. Après ce discours, des réactions fusent. L’opposition s’est également prononcé.
Le discours du Président Patrice Talon suscite de réactions de tout genre. Au sein de la mouvance que dans l’opposition. Dans le rang de la mouvance présidentielle, c’est un discours audacieux, succinct et pragmatique. « Le Chef de l’Etat est resté droit dans ses bottes et est allé à l’essentiel contrairement aux discours fleuves des années antérieures », soutiennent-ils.
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Mais dans le rang des acteurs de l’opposition, c’est un discours qui frise de mépris pour le peuple béninois. Regroupés au sein du collectif des partis et mouvements politiques de l’opposition, ces adversaires au régime Talon ont fustigé la brièveté de ce discours et l’absence des grandes questions de l’heure.
[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Communiqué collectif de l’opposition » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Le collectif regrette que le discours n’ait même pas effleuré les souffrances quotidiennes de nos populations saisies par une pauvreté chaque jour croissante[/penci_blockquote]
La liberté d’expression au Bénin permet toute réaction. Mais l’on ne saurait commettre les mêmes erreurs que ce qu’on critique dans une situation politique aussi sensible. Dans ce communiqué, le collectif de l’opposition aurait mieux fait d’étaler les insuffisances du discours avec des détails plus croustillants.
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Si le Chef de l’Etat, dans son message n’a évoqué aucun chiffre presque, l’opposition, pour sa crédibilité, devrait saisir cette brèche pour présenter une statistique dans les différents secteurs abordés dans ledit discours. Mais malheureusement, l’opposition s’est contentée de pondre aussi un communiqué qui, à la limite, est bien laconique. Au finish, ce collectif de l’opposition a rejoint le Président de la République dans la rhétorique. Le peuple béninois aurait aimé avoir mieux.
