Centrafrique – Présidentielle : Le taux de participation au cœur des polémiques

Les Centrafricains étaient aux urnes ce 27 décembre pour élire leur Chef d’Etat. Le taux de participation officiel à ces élections n’est pas encore connu. Et tout le pays retient son souffle quant aux résultats.

Ce mardi, le ministre de l’Administration du territoire a signalé que sur 71 sous-préfectures, 29 n’ont pas voté du tout et 6 l’ont fait partiellement. Mais pour le porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui, le taux de participation ne saurait remettre en cause la crédibilité de l’élection.

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[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Ange Maxime Kazagui » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Vous avez des pays où il n’y a pas de guerre, où simplement parce que les candidats en lice n’intéressent pas la population. Vous avez des taux de participation très faibles. Nous avons vu même en Occident, en Asie, des taux de participation parfois de 40%. Mais ces élections ont été acceptées. Récemment encore, au Burkina Faso, il y a eu des élections avec un taux de 35%[/penci_blockquote]

À ses yeux le véritable baromètre de cette élection reste la détermination des Centrafricains à se rendre aux urnes, dans les endroits où ils ont pu voter en dépit de la volonté des groupes armés de les empêcher.

L’une des motivations principales de cette ferme volonté d’aller voter était de barrer la route à des coups d’État, à des prises de pouvoir par la force. Il y a eu certes des séquences assez émotionnelles, mais des Centrafricains ont démontré leur amour pour leur patrie. La loi centrafricaine, rappelle enfin le porte-parole, ne fixe aucun seuil minimum pour valider une élection.

Un scrutin pacifique malgré les troubles

C’est aussi l’heure du bilan pour les observateurs internationaux sur le premier tour du scrutin. Suivant les rapports des observateurs, le scrutin s’est bien déroulé tant dans la capitale que dans les autres régions du pays.

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L’Union africaine (UA) note un climat politique général caractérisé par une certaine ambigüité des acteurs. Des clivages politiques et le déficit de dialogue entre les acteurs et les institutions avaient renforcé les incertitudes sur la tenue du scrutin. Mais à l’arrivée, tout s’est bien déroulé, mentionne l’institution.

[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Modibo Sidibe, chef de la mission d’observation de l’Union africaine » font_weight= »bold » font_style= »italic »]On a été confronté à trois facteurs majeurs ; temps, logistique, sécurité. Finalement, malgré quelques retards à l’ouverture des bureaux et quelques disfonctionnements, le scrutin s’est déroulé dans la capitale dans la paix et la sécurité.[/penci_blockquote]

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