Le lieutenant- colonel Mamady Doumbouya, président du CNRD et de la Transition guinéenne © afrik.com Alors que les organisations internationales mettaient la pression au sujet de la gestion de la transition guinéenne au lendemain du coup d’Etat qui a vu Alpha Condé démis de son pouvoir, le Président Mamady Doumbouya a approuvé, samedi, la feuille de route de la transition du Premier ministre guinéen Mohamed Béavogui. Une feuille de route qui tourne autour de cinq axes de gouvernance.
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« La rectification institutionnelle ; le cadre macroéconomique et financier ; le cadre légal et la gouvernance ; l’action sociale, l’emploi et l’employabilité ; les infrastructures et l’assainissement ». Ainsi se résument les cinq axes prioritaires de la feuille de route de la transition présentée par le Premier ministre Mohamed Béavogui au Président Mamady Doumbouya.
Selon un communiqué de la cellule de communication du gouvernement, « Le Président de la Transition a approuvé cette feuille de route et réitéré sa confiance au Premier ministre et à son Gouvernement ». Cette feuille de route marquant le point de départ de la transition vise essentiellement à conduire le pays vers l’organisation de nouvelles élections libres et inclusives. Cependant, plusieurs étapes dont la formation du Conseil national de transition, la rédaction de la nouvelle Constitution, la mise en place de l’organe de gestion des élections, l’établissement du fichier électoral, ainsi que l’organisation du référendum constitutionnel sont prévus dans la feuille de route.
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Toutefois, ladite feuille de route est vivement critiquée par plusieurs observateurs en particulier la classe politique guinéenne. Ceci parce qu’elle ne contient pas le chronogramme de la transition. Pour Rafiou Sow, cette feuille manque de transparence. En s’interrogeant sur la question, il affirme qu’il faut aller à l’essentiel.
[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Rafiou Sow, acteur politique de l’opposition. » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on doit faire, comment faire en sorte qu’on fasse des élections, qu’on revoie le fichier, qu’on essaye de donner la chance à ceux qui doivent voter, qu’ils puissent avoir leurs cartes d’électeurs et aller à des élections sécurisées, libres et transparentes ? C’est ce qui devait être l’essentiel de la feuille de route du Premier ministre[/penci_blockquote]
Pour lui, le président de la transition doit donner à toute la classe politique un chronogramme clair puisque la transition a commencé depuis le 6 septembre 2021, le lendemain de ce coup d’Etat. Et cette classe politique avait déjà proposé 15 mois, ce qui permettra d’aller aux urnes au plus tard en décembre 2022.
