Les autorités nigériennes ont décidé de rompre avec l’héritage colonial qui avait permis de baptiser les rues et avenues du pays aux noms coloniaux français.
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C’est désormais du passé l’appellation de noms coloniaux des rues et avenues dans la capitale nigérienne. Dans un processus d’hommage à leurs héros nationaux, les dirigeants actuels du Niger ont décidé de rebaptiser ces rues et avenues afin de donner une connotation nationale et patriotique.
Ces noms qui s’effacent aujourd’hui sont des noms des dirigeants et combattants français en leur honneur pour leur diverses actions au profit du Niger en son temps. Mais depuis la prise du pouvoir par le conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), des accords sont constamment dénoncés afin d’assurer véritablement la souveraineté du Niger.
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Ce 26 janvier 2025, les autorités ont présidé une cérémonie à Niamey devant permettre de rebaptiser plusieurs villes de la capitale, Niamey. Suivant les propos du Colonel Boubacar Soumana Garanké au micro de l’Agence Nigérienne de Presse (ANP), des noms de héros nationaux ont désormais remplacé ceux hérités du passé colonial. Ainsi donc, l’avenue François Mitterrand,ancien président français, est rebaptisée Boubou Hama, un des grands poètes et philosophe nigérien. Ce dernier avait déjà un musée portant son nom en hommage à tous ses efforts et contributions à l’éducation nigérienne. Quant à l’avenue Jules Brévié, ancien administrateur colonial français, devenu gouverneur général colonial en Afrique de l’Ouest porte désormais le nom de Dan Koulodo, professeur émérite et ancien recteur de l’université qui porte désormais son nom.
L’intersection des rues des ambassades de Libye et de la France forme désormais la place Zancen Kassa et l’ancienne avenue du Président Karl Casten est désormais l’avenue Morou Karma, une des figures emblématiques de la résistance contre la pénétration de l’armée coloniale au Niger.
« Nous avons rebaptisé quatre avenues, une place et une rue ce qui rentre dans la droite ligne des instructions du chef de l’État dans le cadre de la reconquête de la souveraineté et de la réfondation, pour pouvoir retracer l’histoire de notre pays », a déclaré Boubacar Soumana Garanké.
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