Le second tour de la présidentielle au Niger s’annonce à grand pas avec une campagne électorale exceptionnelle. A quelques jours de la tenue de ce scrutin présidentiel, les candidats rivalisent d’ardeur pour bénéficier du vote des électeurs ce 21 février 2021.
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Il ne reste que quelques jours de campagne électorale pour les deux candidats et tout se joue en province et en milieu rural. Dans la conquête de l’électorat, le candidat Mohamed Bazoum multiplie les meetings et les rencontres de proximité. Même stratégie avec son adversaire politique sur le terrain.
Face à la tension électorale qui monte suite aux propos violents tenues lors des meetings, des acteurs à divers niveaux réagissent, dénoncent et condamnent les faits.
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[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Mohamed Al Mansour, enseignant à l’université de Niamey » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Notre campagne est en train de développer des arguments, de mon point de vue, que nous ne connaissons pas, des arguments liés aux villages, à l’ethnie. Nous pensons que c’est très vaste. Et nous n’entendons pas de leaders politiques sortir pour dénoncer ces pratiques[/penci_blockquote]
La stratégie que déploient les candidats dans les zones rurales fait dire à certains que la ferveur n’est plus au rendez-vous comme ils l’auraient souhaité. Et pour Haman Hasmane, observateur de la vie nigérienne, les gens doivent se ressaisir, revenir au programme et le décliner pour sa compréhension au peuple électeur. Au même moment, des appels pour une élection apaisée, transparente et crédibles se multiplient à travers tout le pays.
