Le feu a dicté sa loi ce mardi 1er février à PK 10, arrondissement d’Ekpè dans la commune de Sèmè-Podji. Près d’une vingtaine de maisons n’ont laissé que du cendre après le passage de l’incendie.
Un après-midi noir pour des habitants du PK 10 Marina dans la commune de Sèmè-Podji, une localité située a à quelques 15 km Est de Cotonou. Alors qu’ils vivaient déjà dans des habitations précaires, ces habitants se retrouvent aujourd’hui non seulement sans abri, mais également dépossédés de tous leurs biens. Au total, 17 maisons construites avec des matériaux précaires ont été décimées et d’innombrables dégâts matériels lors de cet incendie. Une double peine pour ces squatteurs qui se sont logés à quelques mètres seulement de l’océan atlantique.
[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Sanglote une des victimes » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Nous avons tout perdu. Je me retrouve à moins de zéro et sans abri en plus. Tout ce que j’ai pu acquérir de ma vie, des ustensiles de cuisine aux garde-robes en passant par les appareils électroménagers, tout est en cendre comme vous pouvez le voir vous-même.[/penci_blockquote]
Selon les témoignages, le feu serait parti de la cuisine alors que l’intéressée préparait pour sa famille. Les parents n’étant pas à ma maison à l’heure, le feu qui a pris, s’est propagé pour atteindre d’autres constructions. “Les sapeurs-pompiers sont certes venus en retard, mais ont pu maîtriser le feu qui aurait pu faire plus de dégâts en leur absence”, témoigne une victime.
Aussitôt informées, les autorités administratives locales se sont dépêchées sur les lieux pour apporter leur soutien moral et psychologique. Elles ont d’ailleurs exprimé leur volonté d’accompagner les victimes en leur apportant l’aide conséquente.
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Dans la foulée, des bonnes volontés ont déjà volé au secours de ces victimes avec des vivres afin qu’elles assurent l’alimentation des enfants en attendant les autres mesures.
Selon les recoupements, une rencontre est prévue pour ce mercredi 2 février 2022 entre les victimes et les autorités locales afin d’évaluer les dégâts et définir les accompagnements adéquats.
